Quel avenir pour les lémuriens de Madagascar ?

MENACÉS D’EXTINCTION – La mise à jour de la liste rouge des espèces menacées de l’UICN en 2020 a de nouveau braqué les projecteurs sur les lémuriens, ces primates qui n’existent qu’à Madagascar. Peu connus du grand public jusqu’au dessin animé ‘Madagascar’, ils sont pourtant les mammifères les plus menacés au monde et les plus emblématique de la Grande Île. Quel avenir pour ces boules de poils si attachantes ? Quelles solutions pour leur survie ? Et si le Makay était pour les lémuriens bien plus qu’un territoire comme un autre ?

Lémuriens à front roux dans le Makay à Madagascar
Lémuriens à front roux juvéniles dans le Makay à Madagascar © Evrard Wendenbaum

Les lémuriens, des primates à part

Les lémuriens sont de très lointains cousins des singes : ils ont divergé (avec les loris) du reste des primates il y a plus de 50 millions d’années, bien avant la diversification et l’essor des singes.

Présents initialement en Afrique, les lémuriens sont arrivés à Madagascar à une époque où l’île était plus proche du continent. Les courants océaniques ont amené, pendant des millions d’années, des radeaux de végétation flottants transportant des lémuriens. Sans concurrence, les lémuriens se sont alors répandus sur toute l’île de Madagascar, se diversifiant en plus d’une centaine d’espèces et occupant tous les milieux naturels de l’île. Certains pesaient même 200kg !

Les lémuriens restant sur le continent africain ont eu à rivaliser avec les singes et d’autres petits mammifères. Mis en concurrence, ils ont finalement disparu du continent, ce qui explique pourquoi on ne les trouve plus aujourd’hui qu’à Madagascar.

Un déclin progressif

Les premiers hommes sont arrivés à Madagascar il y a environ 10.000 ans. Mais ce n’est qu’entre 700 et 1000 après J-C que la mégafaune de l’île – oiseaux-éléphants, lémuriens de la taille d’un homme, et fossas géants – a disparu, lors d’une explosion démographique liée à la transition d’un mode de vie chasseur-cueilleur vers l’agriculture et l’élevage. Cette transition agricole, associée à l’arrivée de migrants en provenance d’Indonésie, a accru la pression sur les milieux naturels alors même que les lémuriens continuaient d’être chassés.

17 espèces de lémuriens ont depuis disparu, toutes plus grandes que les espèces actuelles. Il reste aujourd’hui 113 espèces ou sous-espèces de lémuriens, présentes sur 10 % du territoire malgache.

Ces données issues de recherches récentes indiquent que la disparition et la raréfaction des lémuriens est un processus continu et en accélération, lié à la présence de l’Homme et datant de plusieurs siècles, voire de plusieurs millénaires, et non le résultat de phénomènes uniquement contemporains. L’intensité des menaces d’aujourd’hui ne vient que porter un coup final aux lémuriens.

Garantir la survie des lémuriens doit résulter du choix conscient de leur laisser de la place, comme c’est le cas pour toutes les espèces nécessitant un peu d’espace sauvage pour vivre.

Lémuriens à front roux dans le Makay à Madagascar
Lémuriens à front roux juvéniles dans le Makay à Madagascar © Evrard Wendenbaum

Une situation aujourd’hui critique

Protégés depuis 1927, les efforts de conservation autour des lémuriens ont réussi à freiner un peu leur déclin, mais ils n’ont jamais pu l’arrêter. La situation est aujourd’hui catastrophique, et les scientifiques estiment que de nombreuses espèces de lémuriens peuvent disparaître d’ici 2050 si la tendance ne s’inverse pas rapidement.

L’Union Internationale pour la Conversation de la Nature (UICN) a choisi, lors de la mise à jour en juillet 2020 de la Liste rouge des espèces menacés, de mettre l’accent sur les lémuriens. Et pour cause, la quasi-totalité des espèces de lémuriens sont aujourd’hui en voie d’extinction. Un tiers d’entre elles sont classées ‘en danger critique d’extinction’, la dernière étape avant la disparition à l’état sauvage. Loin de s’améliorer, la situation s’est détériorée ces dernières années.

% des espèces de lémuriens à risque d’extinction200820122020
Espèces en danger critique d’extinction (CR)
Risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage
6%23%31%
Ensemble des espèces en danger d’extinction (CR+EN+VU)
Risque élevé, très élevé, et extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage
74%94%98%
Évolution des espèces de lémuriens à risque d’extinction (Source : UICN)

Parmi les espèces les plus à risque d’extinction, on note par exemple le Microcèbe de Mme Berthe, le plus petit primate du monde, ou encore le Sifaka (ou Propithèque) de Verreaux que l’on trouve dans le massif du Makay.

Sifaka dans le massif du Makay © NatExplorers

Les raisons de leur disparition

La déforestation

La déforestation, et donc la perte de leurs habitats, est la première menace qui pèse sur les lémuriens. En cause, les feux de brousse, qu’ils soient déclenchés pour l’élevage ou pour d’autres raisons, la coupe d’arbres pour produire du charbon, du bois de chauffage ou de cuisson, ou encore la conversion de terres pour l’agriculture. On estime qu’entre 1950 et 2000, Madagascar a perdu 40% de sa couverture forestière. Et la déforestation n’a fait que s’accélérer depuis.

La destruction ou la dégradation des différents habitats – forêts sèches, forêts humides, forêts épineuses, etc. – est préoccupante : les Sifakas par exemple dépendent pour leur alimentation de plantes n’existant que dans certains milieux naturels. La disparition de ces milieux entraînera irrémédiablement celle des Sifakas qui ne peuvent s’adapter à un changement alimentaire radical.

Canyon du massif du Makay déforesté par le feu.
Canyon du Makay après le passage d’un feu de brousse © Arnaud Zumstein

Le réchauffement climatique

Le réchauffement climatique est la deuxième grande menace pesant sur les lémuriens, car il vient modifier le climat de leurs aires de répartition. Madagascar est l’un des pays les plus à risque vis-à-vis du réchauffement climatique, tout en étant un de ceux ayant le moins contribué à son émergence. Cette menace a donc son origine au sein des pays développés, grands émetteurs de gaz à effet de serre.

Ses effets sont subtils, mais fatals : l’allongement des saisons sèches entraîne par exemple une raréfaction des jeunes pousses de bambou essentielles à l’alimentation des Hapalemurs, ces ‘lémuriens bambous’ dont certaines espèces sont présentes dans le Makay. Contraints de se rabattre sur la partie ligneuse des plants plus anciens, leurs dents s’usent plus vite et leur alimentation s’appauvrit. Ce qui était tolérable 4 mois par an peut placer les lémuriens bambous dans une situation de famine chronique si les saisons sèches durent 6 mois. Un tel changement, en apparence mineur, peut se révéler être un point de basculement amenant en quelques années la disparition de l’espèce.

Au moins un tiers des espèces de lémuriens vont subir une réduction de 60% de leur habitat potentiel au cours du 21ème siècle, et ceci uniquement à cause du réchauffement climatique. Pire encore, ces milieux propices à leur existence vont non seulement se réduire en taille mais également se déplacer au fur et à mesure de l’évolution du climat, et certains lémuriens vont devoir migrer sur de grandes distances (cf. carte ci-contre).

Entre la destruction des milieux naturels et la nécessité d’entreprendre une ‘migration climatique’ périlleuse, la survie de la plupart des espèces de lémuriens est loin d’être assurée.

Le braconnage

D’une ampleur moindre que les deux précédentes, la chasse constitue enfin une pression supplémentaire pour certaines espèces de lémuriens. Elle est bien entendue illégale, mais aussi parfois frappée d’un tabou culturel, le « fady », notamment pour les espèces considérées comme ressemblant physiquement aux humains. Le Sifaka, par exemple, est protégé par un tel tabou dans de nombreux endroits où on le rencontre, mais il reste pourtant parfois chassé. On distingue :

  • Le braconnage de subsistance pour alimenter la famille du chasseur lui-même, généralement en situation de grande précarité, est majoritaire. C’est celui-ci qui, jusqu’alors exceptionnel dans le Makay, a connu une résurgence avec la crise du Covid-19 car le lémurien n’est généralement chassé qu’en dernier recours.
  • Le braconnage à des fins commerciales pour l’alimentation (des amateurs aisés dans les villes recherchant de la viande de lémurien), pour le tourisme (hôtels et restaurants présentant des lémuriens en cage), ou encore pour le trafic d’animaux de compagnie (à Madagascar même), est, lui, minoritaire. Ces deux derniers points peuvent être exacerbés par la diffusion de vidéos virales sur les réseaux sociaux, générant l’envie de posséder un maki catta apprivoisé ou de faire un selfie avec un lémurien lors de son voyage.

Braconnage de sifaka dans le massif du Makay à Madagascar
Le braconnage de subsistance : un Sifaka chassé dans le massif du Makay © Evrard Wendenbaum

Quelle stratégie pour protéger les lémuriens ?

Localement – La perte des milieux naturels au profit de l’activité humaine étant la principale cause du recul des lémuriens, la création d’aires protégées venant préserver les écosystèmes leur étant propice semble être la meilleure stratégie à suivre. Vu qu’il est aussi possible de projeter le déplacement des habitats de chaque espèce de lémurien, il est également possible – du moins en théorie – de protéger les habitats futurs et les corridors de migration. Mais cela fonctionne-t-il ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de l’article.

Globalement – Il est bon de rappeler que même si les aires de répartition actuelles des lémuriens pouvaient être intégralement protégés du jour au lendemain, le réchauffement climatique rendra progressivement caduque la pertinence de certaines aires protégées. Chaque demi-degré supplémentaire de réchauffement va ainsi accroître considérablement la complexité de protéger les habitats des lémuriens au fur et à mesure qu’ils se déplacent, alors même que la population va faire face à des conditions environnementales de plus en plus difficiles. Pour certaines espèces de lémuriens, le déplacement sera même impossible car les plateaux arides du centre de l’île seront pour eux infranchissables ou parce qu’ils seront bloqués par des territoires trop modifiés par l’homme. La lutte contre le réchauffement climatique est donc une priorité pour la protection des lémuriens, et de toute la biodiversité.

Les aires protégées sont-elles efficaces ?

Les aires protégées peuvent-elles « sauver les lémuriens » ? Il y a peu d’études scientifiques permettant d’établir une feuille de route garantissant le succès d’une aire protégée, mais il existe un certain nombre de résultats prouvés permettant d’estimer la marche à suivre.

Une analyse de 56 études scientifiques effectuée par Mongabay indique que dans l’ensemble les aires protégées ont un impact positif sur la couverture forestière et réussissent à réduire la déforestation, si tant est qu’elles soient pourvues de financement. Les aires protégées ‘sur le papier’, c’est à dire sans financements et donc sans actions de conservation, ont, elles, peu d’impacts.

Mais une forêt peut avoir un couvert forestier intact tout en se révélant complètement dépourvue de vie animale, qu’il s’agisse des grands prédateurs, des petits mammifères, des reptiles ou encore des oiseaux : c’est le « syndrome de la forêt vide », un terme utilisé pour décrire ce phénomène en Asie du Sud-Est où le braconnage atteint des proportions catastrophiques. S’il y a bien des données pour certaines espèces, l’état de santé ‘intégral’ d’un milieu naturel est bien plus difficile à évaluer qu’une évolution de la couverture forestière qui se mesure aujourd’hui facilement par satellite. Il n’y a ainsi pas d’études scientifiques permettant de prouver que les aires protégées parviennent à réduire le braconnage, en grande partie à cause de l’absence de données et de la difficulté méthodologique de mener une telle étude.

Lémur catta captif dans le Makay à Madagascar
Lémur catta captif à Beroroha dans le Sud Makay. Il s’agit probablement d’un lémurien recueilli petit lorsque ses parents ont été tués. Photo Hélène Fabre / Naturevolution.

Dans l’ensemble, les aires protégées abritent une plus grande diversité et une plus grande abondance d’espèces animales que les zones situées autour, soit parce que la protection de la nature y a été une réussite, soit parce que l’aire protégée a été créée au départ sur une zone particulièrement riche (c’est le cas pour la biodiversité du Makay), et vraisemblablement grâce à une combinaison de ces deux raisons.

De la même manière, une autre analyse révèle que les espèces animales et végétales présentes dans au moins la moitié des aires protégées sont en déclin, notamment les prédateurs, les grands mammifères et les plus grands arbres, attestant que les aires protégées aujourd’hui ne parviennent que partiellement à enrayer la pression exercée par l’humanité sur la vie sauvage et les ressources naturelles. Nous l’avons vu lors de la pandémie de Covid-19, il en faut de peu pour que la pression sur les milieux naturels augmente rapidement, notamment car ce sont précisément ces milieux-là qui contiennent encore des ressources naturelles relativement abondantes à exploiter.

En revanche, pour toutes les raisons mentionnées dans l’encadré ci-dessous, il n’y a aujourd’hui aucun moyen scientifique de savoir si la situation aurait été mieux (ou au contraire pire) en l’absence d’aires protégées.

Ce que les études prouvent donc, c’est que les aires protégées aujourd’hui sont au bon endroit : elles abritent les milieux les plus riches en biodiversité, et elles sont un rempart contre la déforestation et la perte d’habitats naturels. Malheureusement, elles ne parviennent que partiellement à enrayer le déclin rapide de la biodiversité qui fait rage sur la planète, et elles manquent cruellement de financement (à titre de référence, seulement 3% de la philanthropie mondiale est dédiée aux causes environnementales).

Au vu de ces conclusions mitigées, nous voyons chez Naturevolution les aires protégées comme des bastions de biodiversité périlleusement situés sur le front d’une crise d’ampleur planétaire. Et pour cause : bon nombre d’aires protégées abritent des ressources minérales nécessaires aux énergies renouvelables et l’arbitrage lors d’un tel conflit d’usage est rarement en faveur de la nature. Par ailleurs, ce sont les populations parmi les plus précaires de la planète qui vivent dans ou en bordure des aires protégées : si cela place les projets de conservation dans un contexte économique difficile, c’est à nous, acteurs de la conservation, de faire en sorte que protection de la nature aille de pair avec amélioration des conditions de vie.

Le Makay et les lémuriens

Un vaste massif riche en lémuriens

Sur 113 espèces et sous-espèces de lémuriens à Madagascar, le Makay abrite 10 espèces confirmées, et potentiellement 11 en totalité. Cela fait du Makay un massif avec une des plus grandes diversité d’espèces de lémuriens à Madagascar.

Avec 4000km2, le Makay est également une des aires protégées les plus grandes de Madagascar, et sa difficulté d’accès fait que, dans de nombreux canyons du massif, les lémuriens sont essentiellement tranquilles la plupart du temps. Sur le pourtour du Makay, si la pression démographique est bien présente, la densité de population elle reste relativement faible par rapport au reste de Madagascar.

Quels lémuriens trouve-t-on dans le Makay ?

On rencontre dans le Makay 4 espèces de lémuriens diurnes et 7 espèces de petits lémuriens nocturnes. Parmi les lémuriens diurnes, le Propithèque de Verreaux, avec son pelage blanc et son visage noir, est clairement la star du massif. Présent sur tout le sud-ouest de Madagascar, il est fréquemment aperçu dans le Makay. Malgré cela, il vient d’être classé en danger critique d’extinction (CR) et vient grossir les rangs des lémuriens poussés au bord du précipice de l’anthropocène.

Lémuriens propithèques de Verreaux dans le Makay
Propithèques de Verreaux dans le Makay © Jonathan Z Lee

Beaucoup plus commun ailleurs à Madagascar est le lémur à front roux (Eulemur rufifrons), que l’on voit quasiment à chaque mission, classé vulnérable (VU). Toujours parmi les lémuriens diurnes est le petit hapalémur bambou (Hapalemur griseus ranomafanensis) également classé vulnérable (VU) et que nous n’avons aperçu qu’à deux reprises dans le Makay. Enfin le célèbre maki catta (Lemur catta), classé En danger d’extinction (EN), serait présent dans le sud du massif aux dires des villageois mais nous ne l’avons pas encore observé nous-mêmes.

Les lémuriens nocturnes sont bien plus nombreux et bien plus difficiles à observer. On recense dans le Makay :

Le Makay, un refuge de la dernière chance ?

Le Makay est vaste et représente à ce titre une constellation d’habitats pour les lémuriens qui y habitent depuis des siècles. Mais au-delà de sa taille, certaines caractéristiques font du Makay un lieu particulièrement salvateur pour les lémuriens dans un monde en réchauffement et où la pression démographique est en accélération.

  • Des gradient micro-climatiques : le relief particulier du Makay fait que des milieux chauds et arides sont très proches de milieux humides et plus frais, parfois à juste quelques centaines de mètres d’écart verticalement, ce que des lémuriens peuvent franchir rapidement. Ils devraient en toute logique y être moins contraints géographiquement et a priori avoir plus de possibilités d’adaptation locale que, par exemple, dans une forêt de plaine où l’écosystème et le climat sont plus homogènes sur de plus grandes distances.
  • Un immense corridor Nord-Sud : le réchauffement perturbe les écosystèmes et notamment les fait évoluer selon des axes orientés Nord-Sud. On estime par exemple que les espèces végétales ‘migrent’ sous l’effet du réchauffement d’environ 300m par an vers les latitudes plus élevés. L’orientation Nord-Sud du Makay fournit ainsi un corridor de 150km de long permettant aux espèces de changer de latitude sur une distance conséquente.
  • Un relief impratiquable : si les habitants et les touristes se rendent de plus en plus à l’intérieur du Makay, cela reste extrêmement relatif. Le Makay n’est pas propice à l’installation de villages, car il n’est pas possible d’y cultiver suffisemment de nourriture ou d’y garder des troupeaux sur une longue durée. Quant au tourisme, étant très loin de la capitale et des grands axes, il reste « de niche », axé sur la randonnée et l’aventure. Cela ne veut pas dire qu’une famille installée dans une forêt, des villageois venant chasser régulièrement ou un groupe de touristes de passage ne peut pas occasionner de dégats importants, mais – relativement parlant – le Makay reste à l’abri de changement d’ampleur pouvant toucher rapidement des milieux naturels moins accidentés.

Le Makay représente – peut-être plus qu’ailleurs – un éventail de futurs optimistes pour une partie des lémuriens de Madagascar, à un moment qui est sans aucun doute le plus critique de leur histoire. Mais tout n’est pas gagné pour autant. Face aux menaces qui pèsent sur le Makay, nous avons mis en place une série de projets offrant des solutions concrètes. Rejoignez-nous !

10% des espèces de lémuriens de Madagascar peuvent trouver dans le Makay un sanctuaire qui sera peut-être leur ultime chance de survie – si tant est que nous arrivions à le protéger effectivement !

Des écogardes pour surveiller l’aire protégée du Makay

Clé du développement local, l’éducation est une évidence pour protéger le Makay

LA SÉCURISATION ALIMENTAIRE, UN ENJEU PRIORITAIRE POUR PROTÉGER LES FORÊTS

L’APICULTURE AU SERVICE DE LA CONSERVATION DU MAKAY

Des outils et des animateurs environnement pour protéger le Makay

Reboiser le pourtour de la Nouvelle Aire Protégée du Makay

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