Escale à Beroroha

La nuit fut courte mais au sec sous les tentes mess pour se tenir chaud. Bercés par le chant des grenouilles ou les ronflements de ceux dont on taira le nom…, nous avons repris des forces.
Au petit matin, nous avons découvert un paysage magnifique baigné par les premiers rayons du soleil.
Pendant que le bac s’approchait, nous avons pris le temps de nous restaurer un peu et de plier le camp.
Au bout de trois allers-retours, les cinq 4×4 se sont retrouvés sur l’autre rive, aux abords de Beroroha (bourgade de 3000 âmes).

Après une petite visite sur la place du marché, au coeur du village, Evrard nous a présenté le massif du Makay avec les objectifs principaux de notre mission. Petit briefing pour l’équipe attentive.
Les grandes lignes du chantier se dessinent :

  • gestion de 3 pépinières (une à Beroroha, une à Beronono et une dernière à Tsivoko)
  • suite et fin de la construction de 2 cases (une à Beronono et l’autre à Tsivoko)
  • construction d’une station scientifique à la lisière du massif
  • formation en français et sensibilisation à l’environnement pour les futurs guides
  • réflexion autour de la gestion des déchets dans les villages
  • aménagement de la bibliothèque (avec les 2 palettes de livres apportées de France)

Cette journée à Beroroha a été riche en rencontres : quelques villageois qui avaient participé aux missions précédentes nous ont rejoint pour cette nouvelle aventure. Bona, le menuisier, Paul, l’instituteur, Jasmin, Jacques et André, les porteurs; l’équipe est renforcée avec des compétences locales.

Nous quittons Beroroha assez tard après avoir récupéré du matériel utile à la mission. Cinq heures sur une piste pleine d’embûches seront nécessaires pour rallier le petit village de Beronono (traduire « beaucoup de lait »).
Nos chauffeurs sont téméraires mais les obstacles sont parfois impressionnants. Les véhicules, malgré leur robustesse, ont été mis à rude épreuve.

Avant même l’arrêt des moteurs, les villageois nous ont accueillis avec de la musique et des sourires.
Première grande déception, nous avons oublié le vidéo-projecteur qui nous aurait permis de présenter le film aux locaux ! Mais ce n’est que partie remise, nous sommes bien déterminés à trouver une autre solution…

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