Visite du camp adverse

5 décembre 2010

Hier soir, sur les hauteurs autour du camp de la Forêt Sèche, nous avons établi le contact radio avec le camp du Canyon aux Palmiers. Le message est clair, l’autre camp manque de nourriture. Nous décidons donc qu’aujourd’hui, nous remplirons 3 sacs à dos de vivres pour permettre à l’autre camp de 35 personnes de tenir en attendant le réapprovisionnement.

Après 2 heures de marche qui séparent les 2 camps et sans nous perdre, nous sommes accueillis avec Emeric et Anne par de grands sourires. Est-ce de nous voir ou d’être rassurés de manger ce midi ? Les deux j’imagine…

Anne, Evrard, Emeric et une partie de l’équipe de tournage repartiront directement en direction du lieu où a été vu l’hapalémur. Il reviendront en fin d’après-midi avec le sourire car le lémurien est venu leur rendre de nouveau visite.

Le retour au camp de la Forêt Sèche se fera de nuit encerclé par deux orages. Arrivés au camp, nous retrouvons nos chercheurs plutôt désappointés. Après 3 jours d’observations, le constat est clair : peu d’espèces, mais par contre une grosse densité pour chacune d’entre elles. La biodiversité animale est pauvre dans cette zone, alors que tous avaient espoir d’y trouver des espèces peu communes. Le bilan est amer… Même si tout le monde a une idée des raisons de cet appauvrissement, il faut apporter des conclusions fondées.

Jean-Jacques l’ornithologue et naturaliste étudie la question plus en profondeur en répertoriant toutes les perturbations (d’origine anthropique et autre).

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