6 décembre 2010
Au petit déj, nous demandons des nouvelles de Brutus : il est toujours dans son lac…
L’aller-retour ravitaillement du Camp de la Forêt Sèche a donné des idées à Brian : ce matin, il part seul retrouver la Forêt Sèche depuis le Camp des Palmiers et fait en plus un détour au retour pour visiter les grottes à la base de la paroi d’Andakatomenavava. Arrivé au Camp de la Forêt Sèche, il fait un point avec ses collègues entomo et propose de nouvelles directions de recherche, notamment dans la zone de steppe, ainsi que sur les lavakas autour du campement.
Emeric et Thomas ont équipé le canyon en aval du camp. Une grande verticale de 30 mètres sous une cascade d’eau et de sable puis une bonne descente facile de 45 minutes qui mène à une nouvelle forêt en rive droite. De nombreux affluents, courts mais impressionnants et très encaissés, découpent le terrain.
Anne et Feno relèvent et rapatrient les 180 pièges posés. Sur les 40 placés autour du camp, une seule espèce est prise : une souris domestique, introduite et invasive.
Elodie et Justin sont partis prospecter dans la forêt atteinte par Emeric et Thomas. Déjà pas en forme, Elodie en revient contente, mais complètement épuisée.
Un peu plus tard, elle souhaite compter les écailles d’un serpent qu’elle étudie. Pour plus de facilité, elle enlève un gant. Jusqu’alors plutôt calme, l’animal bondit sur sa main nue et la mord ! Rien de grave, si ce n’est qu‘une dizaine de dents du reptile restent plantées dans la peau d’Elodie… En faisant jouer de la pince à épiler, tout va bien.
De leur coté, Rita et Tiana alors partis piéger un fossa, reviennent avec la cage pleine d’échantillons végétaux. Ils souhaitent en effet les montrer dès demain aux botanistes afin de connaître l’alimentation des lémuriens.
Demain, le Camp de la Forêt Sèche regagne le Canyon aux Palmiers.
En attendant, nous subissons un bel orage qui a fait monter la rivière d’au moins 90 cm. Mais contrairement au Camp aux Palmiers où la place est comptée, nous avions la place d’installer le campement sur les hauteurs. Nous sommes donc au sec ; ce qui n’empêche pas d’apprécier la puissance des averses locales…