Benoît Sappe, nouveau membre de Naturevolution

Ce soir nous rencontrons Benoît Sappe, nouveau membre de l’équipe Naturevolution, en appui logistique sur l’expédition MAKAY2017.

– Bonjour Benoit, pourrais-tu te présenter ?

– Dans cette expédition nous avons monté des camps de base et des camps avancés, peux-tu expliquer quelle est la différence ?
Nous avons sur cette expédition monté différents camps de base comme Mahasoa, Beora, Ménapanda ou encore ici Makaikely. Dans ces camps là on a pu rayonner pour mener des programmes de recherche scientifique et travailler le soir dans de bonnes conditions mais dans certains programmes il fallait s’éloigner encore plus loin et partir donc sur plusieurs jours d’où l’installation de camps plus avancés, de type bivouac, en autonomie complète, avec très peu de matériel et peu ou pas de porteurs.

– Quel programme scientifique t’attire en particulier ?
A vrai dire un peu tout, sinon je ne serais pas sur cette expédition. Mais pour l’instant j’ai plutôt suivi les ornithologues, c’est peut-être un sujet qui m’a toujours intéressé sans avoir jamais pu prendre le temps de m’y lancer… Et surtout là on a 2 ornithologues bien motivés, super intéressants et intéressés : Vincent et Anne-Sophie donc les journées sont très enrichissantes avec eux.

Sinon en me baladant j’espère toujours pouvoir tomber sur une grotte avec des peintures ou des petites poteries donc j’aimerais bien par la suite faire une sortie avec les archéo pour explorer ça.

– Qu’est-ce qui ne te plait pas dans le camp de base ?
Peut-être le manque de connaissance que les gens ont sur la vie de camp en expédition. Et ça c’est aussi un peu mon rôle que de faire de la pédagogie et d’expliquer un peu le fonctionnement d’un camp. Je pense notamment aux toilettes qui est un gros problème car malgré avoir creusé beaucoup de toilettes et souvent répété les consignes, il y a encore du boulot !

– Parle-nous de la gastronomie dans cette expédition ?
Alors je ne peux pas trop critiquer car c’est moi qui aie géré les stocks… Mais c’est vrai qu’au bout de 4 semaines de pâtes à midi on commence à en avoir ras-le-bol.
Par contre je pensais que le riz allait vite me dégouter à force mais je suis toujours très content le soir de retrouver mon énorme plâtrée de riz alors au final ici je préfère manger comme les malgaches plutôt que comme les vazahas (occidentaux).

– Raconte nous un peu les moments forts que tu as vécu dans cette expédition 

– As-tu avec toi un objet un peu fétiche ?

Crédit photos © Julien Chapuis/Natexplorers et Philippe Mistral/Naturevolution.

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