Scoresby

Une réflexion au sujet de « Scoresby »

  1. Bonjour,
    Le service civique en France est-il aussi disponible pour des jeunes hors UE? (De Madagascar). Si oui, pouvez-vous partager les informations nécessaires? Et si non, à quel genre de mission humanitaire ou de volontariat peut-on postuler si on est hors UE?
    Merci de votre réponse.

  2. Bonjour !

    C’est juste Lalaina RABENIVARY. Ton père n’a dit de discuter avec toi .Ahhh! Maintenant, j’ai compris pourquoi t’as tuer le crocodile. Bon, je serai disponible pour discuter au cas où tu passerai à Madagascar. Mon numéro de téléphone c’est le : +261348173689.Mon adresse : aurelierabenivary@gmail.com@gmail.com

    Cordialement

  3. Merci de me permettre de vous accompagner dans vos actions . J attends vos publications pour être informées de la situation sur vos terrains d’implication. Cordialement. Valérie.

  4. Avui 29 d’agost de 2021 he vist el documental, (de 52′), « Groenlàndia: Los murmullos de hielo », en versió espanyola, a la cadena de TV « Viajar », que és pot veure a Movistar. L’han emès com a primer capítol d’una sèrie sobre  » Los lugares más… « .
    M’ha agradat molt, i crec que té un potencial pedagògic important, a nivell de 3er dESO, per documentar la importància del mètode científic i la diferència entre cíència i pseudociència, a més de conscienciar sobre les repercussions del Canvi Climàtic.

  5. Nous pouvons offrir des livres de lecture ou des livres scolaires pour les écoles
    Depuis la création de notre association, plus de 1,8 million de livres ont été envoyés dans de nombreux pays essentiellement en Afrique.

  6. Très beau projet de reforestation, j’ai hâte de les voir grandir en photos puis d’avoir la chance de retourner dans le Makay. Cette forêt splendide qu’il est importante de protéger et conserver, mais aussi avec ce projet de reforestation de pouvoir lui rendre sa grandeur et sa diversité pour le bien de tous et de la faune local. Un grand merci a toute l’équipe de Naturevolution et au villageois pour ce projet de grand ampleur qui portera ces fruits pour nous régaler et éveiller tous nos sens.

    • Merci pour ton retour, Valentin ! Nous aussi on espère que ces forêts vont bien pousser, fournir aux villageois tout ce dont ils ont besoin pour mieux vivre qu’aujourd’hui, et que celles plus en profondeur dans le Makay vont pouvoir se régénérer avec le moins de perturbations possibles :) Et on espère bien te revoir vite sur le terrain, qui sait, pour venir voir ces nouvelles forêts ;-) Ce qui est sur, c’est que le projet reboisement va prendre de l’ampleur, donc il va y avoir du boulot !

  7. Est-il possible de savoir avec quel produit vous traitez les varroas
    Merci pour votre réponse.
    Cordialement,

    Djo

    • Bonjour Joseph,
      Nous utilisons Stop’tic, un produit naturel composé d’huiles essentielles fabriqué à Madagascar.
      Bonne journée,
      Gaëtan

  8. N’avez vous pas peur qu’en montrant ces images, plutôt que protéger cet endroit, il soit progressivement pris d’assaut par des touristes/visiteurs et qu’il aurait été préférable qu’il reste à l’abri des regards ?

    • Bonjour Jean-Marc,
      Merci de votre message. On nous pose en effet parfois cette question (et on se l’est posé au début), et les arguments qui nous ont fait choisir plutôt une médiatisation – modérée – sont les suivants.

      D’une part, laisser le massif à l’abri des regards du grand public ne le protégera pas, car la majorité des atteintes portées à la faune et aux forêts sont le fait de pratiques non durable / à court terme des populations qui vivent sur le pourtour (feux déclenchés pour l’élevage, coupe de plus en plus loin dans les forêts car les abords des villages sont extrêmements dégradés, braconnage d’espèces protégées, etc.). C’est sur ces problématiques socio-économiques que notre action de terrain se focalise : développement d’alternatives économiques durables, sensibilisation, reboisement à proximité des villages.

      Pour l’écotourisme, celui-ci se développe plutôt lentement (moins de 500 visiteurs/an) et, à cette échelle au moins, il est plutôt une solution car il permet d’amener des revenus aux populations en lien avec le massif & la nature. Par ailleurs, nous avons tout un volet de sensibilisation destiné aux visiteurs et aux opérateurs de voyage (plus d’infos sur le nouveau site de la NAP Makay : https://www.makay.org/visiter-le-makay/). Par ailleurs, le fait que le Makay soit difficile d’accès, que les routes soient en mauvais état, et qu’il faille au minimum accepter de faire plusieurs solides journées de marche pour le visiter, limite ‘naturellement’ le nombre de visiteurs (pour encore un bon moment). Il vaut mieux quelques centaines de visiteurs qui traversent un milieu par an, que de voir celui-ci partir en flamme (ou laisser place à des exploitations minières ou des plantations). Il y a par ailleurs des stratégies pour réduire l’impact que nous pourrons mettre en place si nécessaire, par exemple en répartissant les visiteurs sur différentes zones du massif (via des quotas si un jour c’est nécessaire).

      Enfin, dans un cadre plus global, l’idée qu’un milieu naturel reste au 21è siècle isolé, oublié et préservé mieux que s’il était ‘médiatisé’ est à nos yeux idéaliste. Que ce soit la pression démographique, la déforestation ou le développement de l’agriculture, des espaces gigantesques de milieux naturels disparaissent dans le monde dans le plus grand silence (Sumatra & Bornéo par exemple, mais aussi plus de 90% des forêts de Madagascar, 80% de celles de Sulawesi, les massifs karstiques pour le ciment, le Cerrado et le Gran Chaco au Brésil etc.). En ce sens, il y a beaucoup plus de chances de susciter des dynamiques locales, nationales et globales en médiatisant ces milieux – avec prudence et pas trop rapidement bien sur – qu’en espérant qu’ils reste oublié. C’est ce que l’on observe ailleurs sur la planète (Amboseli et Masai-Mara ecosystems en Afrique, Leuser ecosystem à Sumatra : donner une image et mettre en valeur la riche en biodiversité de ces milieux permet d’aider à les préserver). Par ailleurs, mener des projets sur le terrain (financés donc en partie par cette médiatisation) permet d’apporter une réponse aux menaces (ou de les encadrer, comme certains développements touristiques potentiellement néfastes), et de faire évoluer les pratiques.

      Voila pour quelques éclaircissements. Bien sur, nous remettons souvent en cause cette approche, mais pour le moment, elle nous semble bien adapté au contexte actuel ;-)
      Très bonne journée à vous,
      Yann

    • Merci ! Le Makay est en effet un de ces rares ‘Mondes Perdus’ qui subsistent ici et là sur notre planète… Nous sommes ravis que le film vous ait plu :)

  9. Tout à fait d’accord avec vous. Je suis depuis peu retraitée, avec très peu de moyens financiers, mais j’aimerais ENFIN faire ce que j’ai toujours ressenti au fond de moi: agir pour la nature. Bien sûr depuis des années je suis flexirarienne, adepte d’une nouriture de saison, plutot locale, j’évite les surembalages, le surchauffage, etc etc. Mais j’aimerais tant faire plus.
    Je suis contre la montagne d’or en Guyane, département que j’ai eu l’occasion et le bonheur de découvrir il y a 4 ans et dont le souvenir ne me quitte pas.
    Je découvre aujourd’hui votre action et ne peut qu’y adhérer.
    Très bonne année à vous, votre équipe. Et très bonne année pour protéger la nature, où qu’elle soit. Avec mes remerciements.

    • Merci Josy, pour votre message !
      Et bravo pour être consciente de tout ce qui peut être déjà fait au quotidien. Nous aussi au sein de Naturevolution, nous nous demandons ce qu’on peut faire DE PLUS pour changer les choses globalement.

      Au-delà de s’impliquer directement ou de soutenir financièrement une ONG qui agit pour la préservation de la biodiversité (comme Naturevolution) ou qui lutte contre le changement climatique, il nous semble que les moyens d’actions importants aujourd’hui sont ceux qui peuvent peser sur les décisions politiques à tout les niveaux. La sensibilisation à l’urgence des enjeux environnementaux est super importante, afin que soient élus ceux qui veulent réellement mettre en œuvre la transition écologique.

      Il y a aussi beaucoup de moyens de peser sur les décisions au niveau local (le bio et le local dans les cantines des écoles et autres institutions publiques, un exemple typique) et il y a un listing des associations ou des groupes locaux un peu partout, par exemple sur le site d’Alternatiba : https://alternatiba.eu/alternatives-territoriales/ ou encore chez les Amis de la Terre : https://www.amisdelaterre.org/comment-agir/groupes-locaux/. Il y a aussi un listing des projets pour agir près de chez soi (nettoyage, protection des animaux, etc.) sur le site J’agis pour la Nature de la FNH : http://www.jagispourlanature.org/

      Tout nos meilleurs vœux pour une année active ;-)

    • Oui ! Il y a vraiment des choses concrètes à faire pour remédier aux problèmes environnementaux actuels. C’est pour ça que nous cherchons toujours à identifier les solutions les plus efficaces et à nous atteler à la tâche sans attendre ;-)

  10. Bonjour à tous!
    C’est grâce à cette publication que j’ai pu en savoir un peu plus sur l’étrange serpent observé sur le manguier de mon jardin. C’est un Langaha madagascariensis mâle. Maintenant, je me demande comment il a pu arriver là? Nous sommes dans la banlieue d’Antananarivo dans un quartier résidentiel. J’ai un grand jardin pas vraiment arboré mais juste avec quelques arbres fruitiers et pourtant on y observe parfois des animaux assez rares comme des huppes de madagascar, des gros caméléons et maintenant ce serpent à nez en feuille. Mon personnel m’a également signalé un lémurien bien que personnellement je ne l’ai pas encore vu ni entendu.Probablement, un lémurien qui a été capturé et qui s’est échappé car nous sommes bien loin de son habitat naturel.

    • Nous étions bien loin d’imaginer que la description d’un serpent dans le Makay aiderait à identifier un serpent dans la banlieue de Tana ! ;-)
      C’est une chouette nouvelle de savoir que ces animaux arrivent à subsister également dans les jardins.

      Pour le lémurien, c’est sans doute un animal capturé pour être vendu comme animal de compagnie. C’est malheureusement assez fréquent.

      • Tout compte fait, le serpent Langaha madagascariensis que vous avez retrouvé dans votre jardin risque malheureusement d’être lui aussi un animal capturé qui s’est évadé ou a été relâché car la région de Tana n’est pas son aire naturelle de répartition.
        Votre jardin a du devenir un mini refuge pour cette biodiversité égarée.

        Naturevolution

  11. Super, ce croquis animé.
    Quel talent, de croquer la faune et la flore comme ça, bravo et merci de nous faire partager ça…
    J’attends avec impatience les dates des futures expéditions 2018, j’espère bien pouvoir y participer :-) !
    Marie-Cath

    • Avec plaisir :-)

      Les dates des prochaines missions seront mises en ligne très prochainement, d’ici fin novembre ou début décembre au plus tard. Je me permets de vous rajouter à notre liste de diffusion, comme ça vous recevrez directement les informations par email. En espérant vous accueillir sur l’une de nos missions !

  12. Super interview, d’excellente qualité visuelle et sonore. Nous sommes toujours contents d’avoir des moments de vie de cette expédition qui nous donnent l’impression d’y participer davantage.

  13. salut Stéphan

    c’est Papa je découvre avec émerveillement quelques photos et les commentaires
    de ton périple………je pense que tu vas t’éclater et revenir avec des souvenirs
    mémorables .

  14. Bonjour à tous,
    peu de nouvelles bonnes nouvelles! on aurait aimé en savoir davantage mais on comprend que les problèmes techniques rendent la communication difficile.
    Les organisateurs de cette expédition n’ont pas du ménager leurs efforts:) on leur souhaite ainsi qu’à vous tous bon courage et une très bonne continuation, profitez en bien.
    Marie et Jean-Louis

  15. Bravo et merci pour ce reportage.
    Dans les conditions que vous évoquez, cela ne doit pas être facile de nous informer comme vous le faites.
    Une belle aventure dans un endroit magnifique.

  16. Merci une nouvelle fois pour ce partage qui nous invite à l’évasion !

    Le Makay reste une terre de légendes et de mystères tant le décor proposé au cœur de celui-ci qu’au cours des rencontres faites dans les villages emmènent nos voyageurs à la poursuite d’Indiana Jones ou de Mike Horn !

  17. Felicitations pour ce beau programme qui m’a tellement captive malgre l’heure tardive de sa diffusion sur Planete+ hier soir. Les travaux sur terrain semblaient facile grace a toutes ces belles prises de vues et un tres beau montage, mais bien sur je suis sur que c’etait eprouvant et stressant de jongler avec le relief, le climat, l’innondation, les crocos, tout quoi.
    En tant que naturaliste, j’etais fascine par toutes vos decouvertes que ce soit plantes ou animales. Je me suis beaucoup interesse sur les palmiers et mes yeux n’en croyaient en voyant cette foret de Ravenea rivularis mais aussi lorsque vous avez descendu dans une espece de fosse et de nombreux palmiers tres minces et elances y poussent. C’etait tres magnifique. Avez-vous la liste des palmiers recensees a Makay? Je suppose qu’il y en a au moins 5 especes differentes. En tout cas, l’expedition a l’air sympa et tres interessante.

  18. Où pouvons-nous consulter vos précédents comptes-rendus d’activité, bilans de trésorerie,
    comptes-rendus d’AG, raison sociale? Renseignements utiles à une meilleure connaissance de votre association.
    Merci de votre réponse
    Cordialement,
    Daniel

    • Bonjour Daniel,
      Je vous remercie pour votre message et m’excuse pour le délai de réponse.
      Je vous avoue que c’est la première fois qu’on nous demande ce genre d’information. Et je dois bien avouer aussi que, du coup, nous ne sommes pas encore au point en terme de rapports d’activité de Naturevolution. Nous nous sommes toujours principalement occupés à faire tourner l’association et à faire avancer les projets, et nous n’avons pas consacré/trouvé assez de temps pour nous pencher sur ces rapports.
      Quant au dernier bilan financier, je suis moi-même toujours en attente de sa consolidation par notre trésorier et notre comptable. Je peux vous faire parvenir les précédent si vous le souhaitez.
      Je suis également en train de rédiger un petit compte-rendu de la dernière AG qui a eu lieu la semaine dernière. Je ne crois pas que je le rendrai public mais je pourrai vous l’envoyer si vous le souhaitez.
      Quant à la raison sociale, qu’aimeriez vous avoir comme information ?

      Bien à vous,
      Evrard Wendenbaum

  19. salut .je suis très content des efforts que vous tenez en vers nous et je souhaite connaitre des conditions .je conte sur votre bonne compréhension merci cordialement

  20. Felicitation,et (CRED) centre de reflexion en education et au developpement nous voulons demander une franche collaboration avec cette belle iniciative.

  21. je suis passionnée par les salon Bio et Nature c ‘est vraiment très intéressant l serait très intéressant pour nous de le savoir plus sur la nature brvo

  22. Bonjour à tous les activistes,
    C’est pour moi une grande nouvelle pour le projet Makay car cet endroit en a besoin.
    En fait,je suis Guide au sein du Parc National de l’Isalo (c’est pas loin) et j’aime beaucoup les études et les démarches que vous faites pour protéger le Makay et pour que les villageois voient un jour les avantages et les bonnes raisons pour lesquelles ce site est si important pour la nation toute entière.
    Je vous encourage encore à le faire et que Dieu vous bénissent pour avoir des forces.
    PEACE AND LOVE FOR THE NATURE
    PARSON.

    • Salama Parson,
      Je n’ai pas encore eu l’opportunité de visiter le parc de l’Isalo, mais je suis enchanté que le projet Makay crée des emplois aux malgaches tout en éduquant la population au respect de l’environnement.
      C’est aussi dans cet optique que j’ai consacré un site aux BARA :
      [site hors ligne]
      Je vous invite à participer à travers vos témoignages et aussi vos corrections. « Mihinam-bary aza misy latsaka »
      Veloma et merci aussi à naturevolution.
      Dominique

  23. Bonjour,
    Je suis très heureuse de m inscrire et avoir des informations sur votre association.
    Je viens de voir le film Makay qui m’a extrêmement touché. Je vous soutiens vivement ds votre action pour la préservation de ce petit Éden, comme vous le dite si bien. Je sais un peu comme toutes les forets, poisons, requins, qui ont été massacré a Madagascar………. et comment ça continue… le silence s’achète par quelques dollars..la population est si pauvre que tout s’achète!!! m ‘a dis un jour un vieux Malgache…… on pourrait en parler des heures…avec ceux qui connaissent et qui ont vécus ds ce pays…….
    Cette ile reste magnifique !
    J’aimerais pouvoir être utile a votre association, je ne suis pas sure d’avoir des acquis utiles
    je vais aller voir l exposition a l UNESCO,puis vous contacterez.
    Eloise

    • Bonjour,

      N’hésitez pas à venir nous voir ou prendre contact, tous les profils sont bons à partir du moment ou vous êtes motivée et positive.
      A bientôt.

  24. Très interessé par ce découverte, je souhaite avoir un support oraux, écrits et ce surtout audiovisuels sur l’histoire du massif de makay et le monde perdu.
    Aussi, pourrais-je savoir avant l’emission , le chaîne de Canal + que vous avez choisi et l’heure GMT pour diffuser l’extrait de ce documentaire.

    Dans l’attente de vous lire, et restant à votre disposition,

    Cordialement.

    • Bonjour,
      Je vous remercie pour votre message et votre intérêt pour le massif du Makay et notre travail. Je ne suis pas certain cependant d’avoir bien compris votre demande. Le documentaire « Makay, les aventuriers du monde perdu » a en effet été diffusé sur Canal+ et Canal+ Madagascar en décembre dernier puis rediffusé plusieurs fois depuis. Le documentaire « Makay, à la découverte du dernier éden » à, quant à lui, été diffusé en mai dernier sur la chaîne Planète+.

      Si vous souhaitez voir ces films, je ne peux que vous inviter à commander le DVD sur notre boutique

      J’espère avoir répondu à votre question.
      Bien cordialement,
      Evrard

  25. Bonjour

    Ce dimanche 24 juin, j’ai survolé le Makay en provenance de MORONDAVA.

    Paysage sauvage et sublime, mais trente minutes plus tôt , nous avons vu un nuage de criquets. Nous l’avons signalé à la tour de contrôle de MORONDAVA.

    • Comme vous pouvez le lire dans cet article, plusieurs personnes de retour du Makay nous ont signalé aussi des nuages de criquets, d’après ce que vous nous dites, ce n’est donc pas terminé !!!
      Les retours des locaux montre que la situation préoccupante cette année. Les criquets ont fait des ravages dans les cultures mais aussi dans les zones de forêt. Merci à vous pour cette information, n’hésitez pas à nous faire part de nouvelles observations.

      Emeric

    • Bonjour Dominique,
      Merci pour votre commentaire. Heureux que le film vous ait plu. En fait, Bona n’est ni Sakalava ni Bara, il est betsileo !
      Veloma

  26. « Shitsangu » est le nom de cette plante en Shimaoré (Comorien de Mayotte) présente aussi dans les forêts sèches (même secondarisées) des Comores…

  27. il n’y a pas de volant, c’est la tige qu’il tient dans la main droite et qui est reliée aux roues avant qui permet de tourner vers la droite ou vers la gauche. tous les enfants malgaches ont pratiqué ce genre de véhicule

  28. Merci pour votre commentaire. Apparemment, cette plante ne laisse pas « indifférent » ceux qui s’en approche… Vous avez bien fait de donner le remède local pour calmer les terribles démangeaisons, cela servira surement à de futurs curieux ;)
    Marie

  29. Je viens de lire avec intérêt votre article sur cette plante urticante. Nous en avons fait l’expérience en septembre à madagascar en prenant une photo en touchant cette gousse. Démangeaisons importantes Nous avons effectivement trouvé un malgache pour nous donner le remède : à savoir : du sable mélangé à des braises chaudes.
    soulagement assuré
    Merci pour votre article intéressant
    Mme Derval

  30. Bravo pour l’article.
    Cette photo est une invitation à la découverte de la région. Les villageois sont de bonne compagnie.
    Soava dia (bon voyage)

  31. Bravo pour votre initiative pédagogique dans le Sud malgache. Le progrès accompagné d’éducation ne tue pas (voir la page « Autochtones » du site Bara. Il me semble qu’il y a des Bara dans la région de Beroroha.
    Veloma

  32. Hi Evard,

    thanks for getting back. Let us know, when the film is finally out. I am eager to see :) Any Trailer would be great. I am happy to advert this on our site. If people have questions about packrafts and packrafting in gerneral, you can refer them to us too.

    Sven

    Ps. Shame we did not connect earlier, I am into the sport for longer than 2 years.

  33. Madame, Monsieur,
    Je tiens à vous féliciter pour la sensibilisation que vous faite au Collège Aimé Césaire de Grenoble. Je suis aussi persuadé que c’est par l’éducation que les mentalités changeront. L’idéal, c’est de faire pareille à Madagascar (je suis malgache) c’est à dire aider l’Etat malgache à éduquer…
    Tout ce qui concerne les BARA m’intéresse. J’espère que mon site [http://lesbarademadagascar.pagesperso-orange.fr/] apportera quelques questionnements au sein de l’équipe éducative du collège.
    Bien que très riche, votre article mérite quelques précisions : l’étymologie de Bara n’a rien à voir avec « voleur de zébu » . La communauté villageoise s’appelle FOKONOLONA au lieu de Fokonhoza.
    Pouvez-vous me donner les coordonnée de P. NAKAMY, ce Bara qui s’intéresse au peuple Bara ?
    Je compte mettre un lien sur mon site renvoyant au votre. M’autorisez-vous à mettre en ligne une de vos superbe photo pour se faire ?
    Remerciements anticipés
    Veloma
    Dominique

    • Bonjour,

      Je vous remercie d’avoir lu nos articles en profondeur. Vous avez raison, ils méritent quelques précisions. J’ai eu beaucoup de mal à réunir des informations sur le peuple Bara alors je suis ravi que vous y dédiez un site entier et que vous nous accordiez vos corrections. J’ai effectué le changement pour le mot Fokonolona. Merci pour cela. Cependant je ne crois pas avoir écrit que le mot Bara avec un lien étymologique avec les voleurs de zébu. Je me suis juste permis d’écrire que le vol de bœufs initié par la coutume qui poussait les jeunes hommes à voler un zébu pour gagner la main d’une femme est clairement ancrée dans la culture Bara, peut-être plus que dans toute autre ethnie.

      En ce qui concerne Mr Nakamy, je ne connais malheureusement pas personnellement cet homme, je le cite en référence à l’article « Le vol de boeufs en pays Betsileo ». Je vous invite donc à prendre contact avec Mr Henri Rasamoelina, professeur à l’Université de Fianarantsoa et auteur de l’article et qui semble être aujourd’hui Ministre de la Fonction Publique du gouvernement de Camille Vital. Il saura mieux que moi vous répondre sur ce point.

      Quant à votre premier point, toute l’équipe Naturevolution est bien convaincue comme vous que l’éducation est la priorité si l’on veut que les choses changent. Et ce que nous faisons avec le collège Aimé Césaire n’est qu’une part de l’ensemble de nos actions éducatives. Nous travaillons en effet avec de nombreux collèges et écoles en France et nous poursuivons un projet pédagogique (initié depuis un an) avec les enfants du district de Beroroha. Nous créons notamment une bibliothèque, nous leur apportons des manuels scolaires, nous leur distribuons des posters et faisons quelques interventions dans les classes afin de les sensibiliser au problème des feux de brousse, de la chasse d’espèces protégées… Ce n’est jamais assez et nous cherchons toujours à faire plus mais les moyens et le temps manquent toujours.

      Je vous autorise bien entendu à utiliser une de nos images sur votre site pour faire le lien vers le nôtre.
      Merci encore pour votre contribution.
      Bien cordialement,
      Evrard

    • Dear Sven,
      Thanks for your message. Two years ago, when i discovered the alpackaraft, i looked too for other packrafters in Europe but i found nothing. Now i realize thanks to you that there is a community. Great !
      As for your question, i unfortunately don’t know any more people practicing Packrafting but I hope this will change soon. Actually, i think a lot of Europeans will get interested soon since we are currently editing a 3D documentary about our last scientific expeditions in which were involved a lot of alpackarafts. The film will be broadcasted all over Europe within the next year.
      Best,
      Evrard

  34. Amoureux de la nature et de l’environnement, sans avoir une connaissance particulière en la matière, je suis ravi d’apprendre, il y quelque temps de cela, qu’un groupe de scientifiques pluridisciplinaires s’est penché sur ce que renferme le Makay… Madagascar regorge de richesses et des richesses uniques. Pourtant, il y a des menaces: déjà en 1988, dans un parc en Grande Bretagne, j’ai apprit que des lémuriens risquent la disparitions. Il en est de même pour certaines variétés de Baobab si la rupture de leurs reproduction est avérée… On aime davantage ce que l’on sait ! Aussi, il serait bien utile d’avoir un film ou un documentaire sur ce qui a été vu dans cette « expédition » dans le Makay.
    Je suis dans un milieu éducatif tout en travaillant dans un projet de migration rurale.
    Quoiqu’il en soit, merci de nous inciter à préserver l’environnement, sans quoi l’effet boomrang sera irreversible.

  35. Bonjour,
    Excusez le long temps de réponse mais j ai été trés occupé par une mission dans le Pacifique sud ……….Je vous serais reconnaissant de me mettre en relation avec
    un jeune entomologiste de Madagascar car je recherche en particulier du matériel vivant (cocons et chrysalides) dans le cadre des experiences d hybridations et d élevages.
    Soyez assuré de ma parfaite considération
    Cordialement
    R Vuattoux

  36. Vraiment, sans aucune arrière pensée, ni idée reçue, je pense qu’il faut que nous retournions sur le terrain à la recherche de nouvelles « créatures ». Je pense même qu’il faut y passer plusieurs mois ;-)

  37. Réponse d’Andreas:
    The white secretion you mention may indeed be eggs. The form of the eggstring may vary, but comparative data for this are too scarce to be of value for identification.
    I am optimistic that you´ll catch other specimens.
    Best wishes,

    En clair, ça ne suffit pas. Il faut soit un coup de chance pour que Sylvain trouve le mâle dans un de ses criquets, soit y retourner.

  38. Après lecture du document, il me revient en mémoire que lorsque la bébête était encore vivante et enfermée dans son bocal, elle avait sécrété un long filament blanchâtre. Si c’était une femelle, ça pourrait bien avoir été des oeufs. Je ne sais pas si Anne avait également conservé ces sécrétions dans l’alcool, mais si oui, y’a peut-être moyen d’améliorer l’identification avec.

  39. Chic ! On sait enfin ce qu’est la « créatuuuuure » (dans les grandes lignes du moins). Ca a l’air d’une bestiole aussi sympathique que son aspect le laissait envisager…

  40. alalalalalalalalalalala, comme j’aurais juste tué pour voir ça de mes propres yeux, juste incroyable!!!!
    pour y filmer aussi!!!!!!! alalalalalalalala

  41. merci pour la photo Tanguy, et Toute l’équipe Naturevolution, merci de l’avoir mise de coté et publiée
    juste dément, j’adore
    gros bisous tout le monde

  42. Je viens de parcourir l’Ankaratra pendant quelques jours et là aussi tout brûle et même rebrûle!! Les eucalyptus et les pins, plantés il y a des années pour tenir la terre, mais bien entendu éalement le peu de forêts primaires restante!!
    Certains charbonnier fuyaient devant nous, abandonnant tout sur place le temps que l’on passe notre chemin. Notre guide s’est fait interpeler de façon assez musclée par d’autres lui demandant pourquoi il venait nous montrer cela…
    Quand on voit les chargements de charbon qui arrivent tous les matins à Tana, on comprend que les massifs proches de la capitale, comme l’Ankaratra, n’en ont malheureusement plus pour longtemps…

    Petite note d’espoir toutefois, nous y avons découvert une jeune forêt primaire, composée de jeunes arbres, très riches en orchidées en en faune diverse…qui en y regardant de plus près était une ancienne forêt de pins…des souches en décompositions la parsèment encore!!
    Comme quoi, on peut raser la forêt primaire, la remplacer par des résineux, raser ces résineux et abandonner finallement le terrain…si on lui en laisse un peu le temps, la nature originelle peut reprendre le dessus!!

  43. De revivre la conférence et de revoir et réentendre les membres de l’expé s’exprimer, c’est très riche en émotions, je vibre avec vous pour le Makay!

  44. Bonjour,
    J’ai des livres scolaires niveau 2de, 1er et terminales?
    Etes vous intéressés?
    J’ai vu le film ‘Le dernier EDEN » hier à Grenoble; Super!
    Cordialement
    F.Geffraye

  45. j’ai des livres, romans, biographies dans ma cave. un petit e.mail pour pour faire savoir, si cela vous interesse.
    merci.
    meilleures salutations.
    j. cadiat

  46. « j’ignore encore s’il est bon ou pas de révéler ses secrets pour le préserver » … voilà une bonne question, la rapacité des hommes étant souvent plus destructrice que l’inverse.

  47. Allez les encordés, courage, c’est pas loin!
    Ah oui désolé, c’est un peu difficile de passer là mais je suis sure que vous allez y arriver!
    Que de souvenirs à voir ces photos!
    Elo

  48. Trois petites photos qui en disent tellement long !!!
    Pierre, on ne peut que confirmer tes affirmations: c’était du très bon travail et encore bravo à tous et merci Evrard, pour le partage de ces instants fabuleux, déjà quatre expés au makay….!!!!!
    tous mes meilleurs voeux 2011 à tous…
    greg

  49. Bonjour,
    Je vous remercie de vous intéresser à nos expéditions dans le massif du Makay. Je vous confirme qu’il y a bien eu des entomologistes parmi les membres de ces expéditions, je peux même dire qu’ils étaient nombreux. Cinq personnes en novembre-décembre 2010 et 6 en janvier.
    Parmi ceux de la mission de janvier, il y avait Ricca (voir , un étudiant en entomologie à l’Université de Tana. Il est passionné de papillons et en a collecté de nombreux. Je pourrais éventuellement vous mettre en relation avec lui si vous le souhaitez.
    Concernant votre dernière question, nous souhaitons effectivement rendre les résultats de cette mission accessibles à tous sur ce site internet mais je doute que nous ayons des résultats dans les semaines à venir. Il faudra beaucoup de temps.
    Merci encore pour l’intérêt que vous portez à ce projet.
    Bien cordialement,
    Evrard

  50. Bravo et merci pour tous les récits que vous avez patiemment et minutieusement distillé tout au long de l’expédition. C’est une belle aventure que vous avez du tous vivre là. On s’était habitué non sans une grande excitation à vous suivre, à vous imaginer, à s’émerveiller (en différé) des paysages, de vos découvertes et prouesses en tous genres.

    Nous souhaitons à toute l’équipe un bon voyage retour et de la patience…pour tous les assauts de questions que vont vous faire subir vos proches!

    Des bises toutes particulières à l’homme orchestre.
    Anne-Laure et Adrien

    • Merci beaucoup mais ces expéditions vous doivent aussi beaucoup. Je ne pourrais probablement pas être homme orchestre comme cela sans un merveilleux entourage familial qui me bichonne tout au long de l’année.
      Je suis heureux que ces récits aient pu vous faire vivre le Makay un peu comme nous l’avons vécu. Ce fut une belle expérience en tout cas, à tout point de vue.
      Concernant le dernier point que vous évoquez, pour ma part, j’attends justement avec une certaine impatience toutes vos questions. Alors n’hésitez pas.
      Des bises à tous les deux et à bientôt en terre bourguignonne.

  51. Evrard, vous n’avez jamais peur de rien ?

    J’espère que vous êtes heureux de votre expédition et que les résultats seront à la hauteur des efforts déployés par toutes les équipes du Makay, j’ai beaucoup appris grâce au Journal de Bord, merci pour ce voyage que vous nous avez permis de faire en votre compagnie

    • Bonjour Anne,
      de retour à Tana, je me permets de vous répondre de vous remercier infiniment pour tous vos messages que nous avons lu avec beaucoup de plaisir chaque jour.
      Je suis effectivement très heureux de cette expédition. Bien entendu, tout n’est pas rose mais l’équipe était fantastique, l’entraide générale, l’enthousiasme permanent… et les résultats sont là. C’est une bien belle moisson que nous avons faite ces dernières semaines et qui vient compléter les beaux résultats de la mission de novembre-décembre. Le nombre de nouvelles espèces collectées est extraordinaire et j’en suis très fier.
      Je suis convaincu que nous avons aujourd’hui tous les arguments possibles pour faire de ce Makay, la prochaine Aire Protégée de Madagascar. Mais il reste encore beaucoup de travail.
      Bien à vous,
      Evrard

  52. Au vu de la cascade, illustrée dans le post du 22 janvier, je constate avec soulagement qu’une immersion plus longue dans le Makay a permis à Evrard de méchamment bien récupérer des suites de la mission de décembre ! Félicitations !
    Après l’année de la biodiversité en 2010, le thème de 2011 proclamé par l’assemblée générale des Nations-Unies, l’année des forêts, devrait également être porteur pour la préservation du Makay : « il faut des efforts concertés de sensibilisation à tous les niveaux pour renforcer la gestion durable, la conservation et le développement viable de tous les types de forêts, dans l’intérêt des générations présentes et futures ».
    Soyons optimistes ?

  53. David a pris goût à l’eau (saumâtre) de la rivière, c’est la deuxième fois qu’on le voit avec cette bouteille ! Et il aime les beaux noms d’insectes, Psylles et Diaphorina.. tout un programme, même si ce sont des fléaux !
    Ne m’accuse pas David, pour autant, de ne pas être consciente de l’intérêt de tes recherches. Bien que les pièges… Hum ! hum ! Je ne suis pas été de la bonne graine de scientifique,
    bonne nuit pour les aventuriers du Makay

  54. Ma Kat, quel plaisir de te suivre au bout du monde…sans bouger hélas de ma fac…Je découvre ton univers, je lis que tu « chantes » beaucoup en découvrant de nouvelles espèces d’hépatiques, bref, tu nages dans ton élément! Je suis fière d’être ta comparse dans d’autres aventures, moins exotiques certes, mais que de choses apprises auprès de toi! Reviens-nous vite, quand tu auras fait le plein de trésors, tu nous manques!
    Quel régal enfin de découvrir l’aventure Makay. En effet, on est transporté au bout du monde en compgnie de tous ces aventuriers de la biodiversité. Bravo à tous et chapeau bas!
    Cath Lenne (alias Kit).

  55. Un grand merci à vous, scribeuses et scribeurs de l’extrème. Nous avons vécu au rythme de vos images, de vos récits qui nous ont fait partir loin! Pour ma part, vous avez souvent accompagné mes ptits dej, ou mes pauses de 16h…
    A très bientôt, et un grand merci à tous!

  56. E.N.C.O.R.E !!!!

    C’est magique de vous suivre!

    Je suis actuellement en voyage en Indonésie, c’est aussi un peu l’aventure…!
    Mais c’est un bonheur de suivre les vôtre en milieu sauvage chaque jour.

    Un grand merci à vous de nous la faire partager!

  57. Evrard Tarzan ?:)
    ça fait rêver, vos aventures, ça prouve qu’en plein délire technocratique, il y a place encore pour des conquêtes de terrain, si on peut dire, mais sans le sempiternel souci de posséder, de gouverner, non,juste ce vouloir défendre la planète et ses multiples beautés contre nos propres débordements.
    En suivant vos déplacements, en lisant les récits des évènements divers et variés, j’ai ressenti cette communion avec la nature que vous viviez intensément tout là-bas, plongés dans la grandeur d’un espace non européanisé ; plus que jamais l’étroitesse, la raideur, l’asphyxiante organisation du décor citadin m’ont semblé évidentes. Je me demande souvent comment était le paysage avant l’homme sur Terre, là, en regardant certaines photos,je croyais le découvrir avec le gigantisme de son relief, sa densité originelle, ses failles, ses eaux, ses mouvements de terre et de ciel. Son élan primitif.
    Il est normal qu’Evrard, en alpiniste chevronné qu’il est, n’ait pu résister à son envie de répondre à l’appel de la grimpe !
    Et normal que je me sois permis la petite boutade du début ! Bonne route de retour

  58. Merci beaucoup de partager ainsi vos aventures !
    Avec ce journal, j’ai l’impression de vivre l’expédition à vos cotés.
    Impression renforcé par mon expérience en « petite expé » qui me permet de bien comprendre vos problèmes logistiques ou humains.

    Je rêve, je rêve mais…
    Un jour j’irai dans le Makay !
    La terre de mon père !

    MERCI BEAUCOUP

    Gérald – Alpinisme, Grimpeur, Spéléologue…

  59. Bravo et grand merci à toute l’équipe, de nous avoir fait vivre vos aventures presqu’en direct, par vos commentaires sympas et vos superbes photos.
    Bonne fin de séjour et bon retour à vous tous !

  60. Bruno ayant été désigné le Rintintin des alpinistes dans la galerie de portrait, l’aventure de l’escalade avec Evrard laisse à penser qu’il y désormais un Tintin et un Rintintin (et non pas un Milou) dans cette expédidition.

    En tout cas, des images et un commentaire à couper le souffle, qui doivent être peu de choses par rapport à ce qui s’est imprimé dans vos mémoires, veinards.

    Nous vous souhaitons une bonne fin de vie sauvage et un retour sans encombre vers Tana.

    A et G

  61. Jessica, vous êtes une conteuse-née ! Un certain regard – le vôtre – nous permet d’approcher au plus près de ce que l’expédition affirme d’esprit scientifique, de goût pour l’aventure et de sensibilité artistique. Avec l’implication écologique, évidemment ! Je souhaite à tous et à toutes que ces derniers jours et ce dernier camp soient le point d’orgue de cette exceptionnelle aventure, si bien documentée par des récits, videos et photos. Et que tous cet investissement débouche sur une politique concrète en faveur du massif du Makay, de Madagascar…
    Mais quoi, exactement ? En parcourant la galerie de photos, j’ai été frappée de voir combien il s’agissait ici d’une autre civilisation, d’une autre perception du réel, d’un autre mûrissement de l’humain. La distanciation intellectuelle, la sophistication technologique qui caractérisent notre vécu occidental semblent n’avoir que peu ou pas de consistance confrontées à ces images d’une absolue simplicité, d’une totale frugalité, d’une bouleversante nudité : quelques cases, des corps enveloppés de tissus colorés, des chèvres broutant de rares herbes sur un sol poussiéreux, quelques poissons et graines. Le tout comme materné dans le décor d’une puissante chaine montagneuse… Comment échapper au charme naturel de ces paysages ? Comment préserver ce qui tient du miracle le plus ancien de la vie sur Terre, cette présence de la Nature à l’état ( presque) brut ?

    En face de cette merveille, se tient l’homme, tantôt scientifique, tantôt soldat, tantôt poète, tantôt prédateur ! Que réserve l’avenir au Makay, à la planète ? Vous êtes au coeur de la question

    • En ce moment, la journée la température varie entre 25°C et 35°C, bien entendu en plein soleil, la chaleur est presque insupportable. En décembre, nous avons mesuré plusieurs températures bien différentes de ce que l’on pouvait trouver en France au même moment :
      – l’eau de la rivière Makay le 15 décembre à proximité de Beroroha : 36°C
      – la température du sable à midi en décembre au camp de base : ~65°C
      – le maximum enregistré en décembre (à l’ombre à un mètre du sol en sous bois) : 38°C

      La pluie fait chuter rapidement la température, il peut même arriver qu’après une nuit bien arrosée, la température frôle les 20°C, ce qui semble « froid » pour ce lieu !

  62. Salut ma caille,

    Bon t’as l’air de bien t’amuser et t’as pas perdu ton humour, ils ont du bien te nourrir. Au fait t’as une pirogue attitrée pour porter ce que tu manges ou en expé tu te débrouilles avec ce que tu captures ?

    A très bientôt

    Boris

  63. Pourquoi aller au cinéma ? J’y suis chaque jour avec le journal de bord du Makay ! J’ai l’impression de suivre les événements (presque) comme si j’y étais, les yeux qui luisent dans l’obscurité, les crocodiles, les pirogues, manque juste le bruitage ! Que je peux imaginer, d’ailleurs, le bruit de la pluie sur les tentes, le glissement des serpents dans les herbes… des couinements insolites, les chants des crapauds. Tout un univers se déroule sous mes yeux que je regarde se déployer sans en avoir les inconvénients. Mais sans ressentir la bouffée d’allégresse de qui a marché des heures sous un soleil d’enfer et découvre soudain à ses pieds, un paysage à couper le souffle…
    Les photos à couper le souffle permettent d’admirer le spectacle, en même temps de percevoir le travail du feu dans ses effets dévastateurs, une terre par moment luxuriante, par moment ravinée, étique et calcinée. Ce feu qui est un thème rémanent, obsédant, du journal de bord. Le feu est un élément fondamental de notre humanité, à la fois sacrificateur et purificateur, symbole de tellement de choses, comment découvrir quelles sont les vraies raisons de ces actes de vandalisme ? Signe de l’appropriation d’un lieu, ignorance, inconscience, économie de brigandage, croyances fondées sur des usages anciens ou vice-versa ? Un mix !
    Ici, à Paris, froid et humidité, peu de mousses à signaler et aucun saurien à l’horizon.

    Bonne route pour demain et bonne nuit

  64. Que de paysages différents et de découvertes insolites!!
    Attention aux trous d’eaux,(surtout quand on transporte son matos sur la tête!) et bon courage,mais avec l’enthousiasme affiché,ça vient tout seul!!
    Et un petit clin d’oeil aussi à Bruno !
    Catherine et Pascal

  65. Bravo les intrépides et gaffe aux trous d’eau et aux sables mouvants !!

    Un clin d’oeil particulier à « notre  » Réalpiniste.

    Annie et Gérard

  66. Hello mon guerch !!!!!

    Quel journaliste talentueux fais tu, ca fait plaisir de voir que t’es dans le coup.
    Ca à l’air magique votre expé, continue les posts c du bonheur de suivre à distance.

    Profite mon guerch, a plus
    ps: Une petite biz parisienne où de multiples échantillons t’attendent.;-)

    Clem

  67. Salut Nicoco,

    Les photos sont magnifiques tu dois vivre une expérience incroyable.
    En tout cas profite bien ici tu ne rate rien mais tu nous manques on a hâte que tu reviennes et surtout entier.
    Les échantillons sont là ils t’attendent lol.
    Bon eh bien prend soin de toi et à bientôt.

  68. Concernant les fady, il pourrait peut-être être intéressant de regrouper toutes les histoires (vraies) de feux ayant eu des conséquences funestes (destruction de troupeaux, de villages, de cultures, pertes en vies humaines, destructions de lieux sacrés comme les tombeaux, etc.). La tradition des fady étant essentiellement orale, récolter et colporter ces histoires pourrait changer le regard des locaux sur les incendies volontaires et leurs conséquences.

    Mais comme le remarque Christian, c’est un travail à long terme.

  69. Salut Junior, Nous suivons assidûment le journal de bord, ce qui nous permet de nous faire une idée un peu plus précise sur le déroulement de l’expédition. A chaque lecture, la frontale me démange et dans mes membres les fourmis et même les termites se réveillent (un comble en entomologie). J’espère que tes prochaines sorties seront fructueuses et agrémentées de nouvelles découvertes. Bonne réussite à toute l’expédition. Merci pour les commentaires et les superbes photos. L’Ancien….

  70. C’est vraiment super de pouvoir suivre cette expédition avec ces superbes images et ces beaux commentaires, bravo !!!

    Anne-Laure, la petite soeur de Bruno (cadreur) qui l’embrasse.

  71. Merci Evrard pour l’info !

    Peut-on connaître la nature des milieux prospectés ? Si j’ai bien suivi, le premier site semblait une forêt sèche plus ou moins dégradée et le second une forêt ripicole coincée dans un fond de vallée et donc plus humide ?

    Y trouve-t-on des taxons caractéristiques des forêts pluviales de l’est ?

    Pour ce qui est des phasmes, les forêts sèches de l’ouest présentent infiniment moins de diversité que celles de l’est : trois espèces au plus par site pour celles-là, contre environ quinze ou vingt pour celles-ci.

    Bonne continuation, je vous envie…

  72. Tristoune cette histoire…parcourir une forêt et la voir brûler… mais comme disait Rousseau « qui rougit est déjà coupable, l’innocence n’a honte de rien » Hormis la peur de l’amende, les hommes pyromanes semblent être quand même conscients des dégats qu’ils provoquent…C’est peut être pourquoi les justifications sont à chaque fois différentes, le sentiment de culpabilité s’affiche sous de falacieuses excuses…La these d’un peuple pyromane prends du sens…
    Bon courage a tous, special dédicace la gerch!

  73. Bonjour Evrard, coca d’accord en lyophilisé pour une prochaine expédition et sages intestins scientifiques… Je me souviens qu’Emlyn a été piquée par un serpent le premier jour du Makay, peut-être est-ce l’explication de sa fièvre en plus du soleil ?
    Je me demande comment vous trouvez l’énergie d’écrire dès le matin – et souvent tard le soir – à vos correspondant(e)s alors que tant de choses se présentent à vous chaque jour. La foi donne des ailes !

  74. Ma foi, le petit Tenrec a de la chance d’être un juvénile et je suis contente qu’il ait été épargné, quant au coca, pourquoi c’est exclus de l’expédition ? Je croyais cette pétillante boisson utile en cas de débordement intestinal…

    • Bonjour Anne,
      En fait, le coca n’est pas exclu. C’est plutôt que le ravitaillement étant très problématique, on ne s’amuse pas à faire venir chaque jour des cargaisons de coca. Et puisque vous nous parlez des problèmes intestinaux, je tiens à signaler que depuis le début de cette mission, nous n’avons déploré qu’une ou deux petites diarrhées sur la route nationale 7 mais depuis que nous sommes dans le Makay, tout va bien. Les petits bobos apparaissent, les premières plaies également. Emlyn a fait une crise de fièvre pendant 24 heures et nous avons envisagé une crise de paludisme mais cela aurait bien pu être dû à une insolation car cela a commencé le soir de notre marche entre les deux camps et celui-ci s’est fait en plein caniard. La fièvre a baissé ce matin.

  75. les cercopides du docteur Adeline Soulier lui ont-ils chanté un air joyeux pour son anniversaire ? ;-)
    Nous continuons de suivre avec passion votre expédition.

    • Je ne sais pas ce que lui ont chanté les Cercopides mais nous lui avons en effet fêté son anniversaire. En guise de gâteau, des beignets ont été préparés. Un délice!

  76. Je n’aurai qu’un mot pour qualifier le refus des porteurs et leur souhait de renégocier : « classique ». Disons que l’inverse aurait été surprenant ! Cela fait partie du contexte de ce genre de mission dans ces régions.
    Félicitations pour avoir su débloquer cette situation en douceur…

  77. Je pense au contraire qu’Evrard envisage de manger le tenrec et ses parasites, n’en déplaise à Anne, car à voir la tête des 2 vazaha, et preuve à l’appui, ils sont totalement shootés au Coca. Sûrement trop amers de n’être sur une chaise devant leur écran, au boulot en Europe…

    • Le coca ne fait plus partie des vivres de cette expédition, on surveille notre ligne. Et concernant le travail de bureau….nous n’y pensons même pas!! Nous pensons en revanche bien à vous et vous souhaitons unanimement beaucoup de courage.
      A très bientôt Christian.

    • Le petit Tenrec qui (contrairement à ses apparences) n’est absolument pas de la même famille que le hérisson, a effectivement survécu. J’ai hésité un moment mais il m’a semblé qu’il était un peu trop ressemblant à une des espèces déjà connue dans le sud du Makay et que c’était en plus un juvénile, donc moins intéressant.
      J’avoue que ça fait aussi du bien de ne pas avoir à trucider un petit être si mignon.

  78. Merci, Emeric, pour l’explication, je préférais la blague racontée par Adeline, celle de la mante religieuse, plus accessible.
    Je vais lire le journal de bord de la journée d’hier, bonne route !

  79. Non, je n’ai pas discuté des feux de brousse avec les habitants du coin lors de la mission de décembre. Le poids des traditions est évidemment important car, par exemple, les fady (interdits) sont nombreux et respectés [se décoiffer lorsque l’on pénètre dans certaines grottes, ne pas manger certains animaux,…], au moins par les personnes que nous avons côtoyées (Pierre, Paul et Gaston, locaux importants, Narindra, « vaza » de Tana, villageois…). Mais j’ai aussi l’impression qu’il n’y a pas de remise en question de certaines pratiques et qu’il n’y a pas de conscience de la dégradation de leur environnement. D’autre part, il me semble également clair qu’il faut plus qu’une mission de quelques semaines pour gagner tout naturellement leur confiance et qu’ils acceptent d’aborder certains sujets peut-être sensibles.
    Comment rendre fady les feux de brousse, la consommation des lémuriens,…? Les locaux ont probablement conscience, dans les endroits les plus vulnérables où la régénération de la végétation est la plus lente, de scier leur propre branche. Mais ils en changeront ! ou du moins pensent pouvoir en changer quand les conditions le leur imposeront.
    Soyons positifs : en occidentaux donneurs de leçons, nous avons torpillé notre environnement depuis plus de 8000 ans et les mouvements verdoyants ne fleurissent que depuis quelques décennies. Les Malgaches ont 6000 ans d’avance !
    Vive le Makay et Vive Naturevolution !

    • Comment rendre fady les feux de brousse et la consommation des lémunriens ?
      A cela j’ajouterai aussi comment ne plus rendre fady la consommation des potamochères et pintades, deux espèces introduites qui font de véritables ravages dans les écosystèmes et qui sont pourtant des mets de choix ?

      Bien d’accord avec toi.

  80. Pour ajouter à la compréhension des raisons des feux de brousse, faites donc comme le conseille makaynature ), lisez Armelle de Saint-Sauveur…
    Pour résumer, le droit des Bara à exploiter un terrain est conditionné à (1) une sorte de droit ancestral, mais révocable à tout moment, (2) une autorisation du « sorcier » et (3) l’entretien régulier du terrain. Par les feux de brousse, qui sont considérés comme l’entretien de la pâture, les éleveurs tentent donc de conserver leurs droits fonciers.
    Cette tradition de « foutre le feu » est certainement au moins partiellement expliquée par la volonté de garder le droit au sol.

    Le texte plus complet est : « Le terme « Les autochtones », les topontany, qualifie un groupe qui a le premier établi un lien privilégié avec un territoire. Ce lien repose sur une alliance passée avec les esprits de la nature qui sont les vrais propriétaires du territoire, les esprits topontany (Fauroux 1997 et 2000). Grâce à l’intervention d’un devin ombiasy, les esprits accordent à un clan ou un lignage le droit d’exploiter un territoire et d’en exclure les personnes extérieures au groupe. Celui-ci reçoit donc une maîtrise exclusive (Le Roy 1996). Mais ce droit est révocable à tout moment par les esprits, si les interdits qu’ils imposent ne sont pas respectés, si le groupe accumule du havoa (blâme des ancêtres), ou même sans raison connue. La rupture d’alliance s’exprime par des malheurs répétés subis par les villageois, qui ne tardent pas à changer alors de lieu d’implantation (Fauroux 1997).» [p. 247]
    « En l’absence d’exploitation et de surveillance, il est difficile de conserver des droits fonciers pastoraux. Les éleveurs disent souvent qu’un pâturage sans zébus n’a pas de maître (tsy misy topo) et que s’il n’utilisent plus un pâturage, celui-ci est considéré comme libre. L’exploitation est parfois entretenue, en l’absence de bétail, par la pratique des feux. Les éleveurs tentent ainsi de conserver leurs droits fonciers. La non-exploitation d’un pâturage est perçue comme un début de renoncement à la maîtrise foncière, mais c’est l’abandon de la surveillance qui scelle vraiment ce renoncement. Il s’agit là d’un acte physiquement observable, à travers l’abandon ou le déplacement d’un point de contrôle kizo, et formellement déclaré aux autorités administratives.» [p. 254] Armelle de Saint-Sauveur « Prévention des vols de bétail chez les agropasteurs bara » in Cormier-Salem Marie-Christine « Patrimonialiser la nature tropicale : dynamiques locales, enjeux internationaux ».

    • Merci Christian pour ces précisions argumentées.
      Seulement, ce qui est étrange avec les populations locales, c’est qu’à aucun moment ils ne verbalisent vraiment cette « obligation d’entretien régulier pour garder la propriété du terrain », as-tu une idée de la raison ? Est-ce parce que c’est entré dans les coutumes et que plus personne ne sait d’où cela provient ? En tout cas, c’est l’impression que ça nous donne à nous occidentaux quand on leur pose la question. On en vient à penser qu’ils le font par habitude ou respect de ce que les anciens ont fait et reproduisent les mêmes actions sans les remettre en question et sans se demander si c’est toujours adapté à la situation actuelle…
      Avais-tu pu échanger avec les locaux sur ces sujets lors de la précédente mission ?

  81. Merci Jessica de ce récit plein de vie et de détails amusants ou émouvants, comme celui du lémurien. Sur la video, on voit Nicolas très intéressé par la couleuvre, il rit et fait des remarques, au moment où on approche le serpent plus près de lui, peut-être pour qu’il s’en saisisse, il a un léger recul… les serpents, c’est bien vrai, occupent une place à part dans l’inconscient collectif même dans celui des scientifiques !
    Désolant pour les botanistes, cette terre dégradée, je compatis, pourtant à voir les photos… quelle végétation foisonnante (enfin, pas partout, ) et ces villageois dépossédés peu à peu de leur forêt, quel constat amer,
    il y a les images poètiques liées à l’exotisme, à l’aventure du voyage et puis dessous, il y a la réalité de cette perte écologique, immense, chaque jour

  82. Bonjour Catherine,tu as choisi d’étudier les bryophites parce que ce sont de petits végétaux auxquels peu de gens s’intéressent, c’est un point de vue tout en délicatesse. Tu sembles très concentrée sur la photo, j’espère que tu trouveras des specimens de Riccia au Mackay, ce que tu dis sur la faculté d’endurance de cette hépatique est extraordinaire !

    Quant à la plaisanterie sur les cnidaires, je n’ai pas compris pourquoi c’est drôle, je ne suis sans doute pas une scientifique assez avertie !
    Bonne cueillette
    anne

    • Pour la blague des cnidaires, j’avoue avoir eu besoin de la lire plusieurs fois : cnidaires surprises = les œufs en chocolat « Kinder suprise » !

    • Salut Nicolas,
      Sylvain me dit qu’il n’en a collecté qu’une seule espèce sur le premier site. Sur ce deuxième site, il devrait en trouver plus.
      On te tiendra au courant.
      Bye

  83. Bonsoir Emeric,
    je suis allée consulter la carte du trajet de l’expédition, c’est vraiment incroyable de pouvoir suivre vos déplacements « au jour le jour » assorti de prises de vue du relief, je viens en plus de lire le récit d’Evrard concernant les péripéties d’aujourd’hui. Toutes ces petites bestioles… J’aime les animaux mais je ne crois pas que j’aimerais tellement partager mon lit avec le genre d’insectes que vous décrivez, je les préfère en photo même si le chant des cigales n’a pas son pareil pour vous faire vibrer le coeur.
    C’est bien triste ce qu’il raconte des villageois qui se fichent pas mal de l’écologie, qui scient la branche sur laquelle ils sont assis. Mon grand-père, sur ce modèle, s’exclamait en riant : « Après moi, le déluge ! » Mais ces villageois n’ont pas la même perspective que nous. L’écologie est une sorte de luxe, quant à la réflexion. Comment pourraient-ils arriver à voir au-delà de leur quotidien quand celui-ci est déjà si dur ?
    j’espère que le sommeil de cette nuit ne sera pas perturbé par quelques invasion d’individus piquants

  84. Ah, well. Better the snakes than the crocodiles!!!

    Although, from the Babelfish translation, it was not entirely clear whether Emlyn or the snake had to spend several hours in the tent!!

  85. Voilà, je vais mettre en lumière (Pas UV, trop peur des coléoptères cropophages) mon ignorance mais peut être ne suis je pas le seul à me faire cette réflexion.
    Les locaux brulent la forêt, OK.
    Mais lorsque on brûle, il reste des cendres, donc du Carbone. le Carbone c’est super fertilisant non? alors pourquoi ça pousse plus? Ne parle t’on pas de culture sur brûlis? Est ce que c’est du fait d’un déséquilibre Carbone-Azote? Est ce une affaire de temps? (le temps des hommes et des besoins des générations contre le temps de la croissance des arbres)

    • Bonjour Mathias,

      Tu as raison, effectivement lorsque l’on brûle des végétaux, il reste du carbone, mais encore faut il que ce carbone reste là où les végétaux ont été brûlé… Et c’est là, à mon sens, une grande partie du problème. Dans ces régions, y compris en sous-bois, la couche de sol est extrêmement mince, dessous ce n’est que du sable et du gré. Sans couvert végétal, sans les racines qui ancrent le sol, sans les feuilles qui amortissent l’eau qui tombe à très grosses gouttes, sans cette petite couche de litière, à la première pluie tropicale (très fréquentes entre novembre et avril), tout est lessivé, le gré et le sable sont mis à nu… Et là, pour les plantes cela devient beaucoup plus difficile de germer dans un univers presque uniquement minéral. A cela ajoutons aussi un peu d’érosion éolienne et on comprends comment des zones même faiblement dense en végétaux se retrouvent quasiment désertiques après une année seulement (la saison sèche et ses brûlis suivi d’une saison des pluies qui lessivent tout). Evrard ajoutera certainement encore quelques précisions à ces propos.

      Emeric

  86. Merci de nous faire vivre ce beau voyage. Votre progression est super bien décrite et j’arrive plus à lâcher Google Earth… Continuez à nous faire rêver. On souhaite à toute l’équipe de faire de cette épxé les racines de la préservation du Makay!

  87. S’il s’agit de la Glomeremus orchidophilus, sur la photo que vous montrez, elle est en plus de sa capacité de pollinisateur, d’une beauté à couper le souffle. Je m’imagine souvent les insectes grandis à la dimension humaine… Cette sauterelle ne passerait pas inaperçue ! Bonne route, Sylvain

    • Bonjour Anne,

      Je viens d’ajouter une légende à la photo en précisant le nom de cet insecte (il suffit de passer la souris sur la photo pour faire apparaître la légende). Je suis bien d’accord avec vous sur la beauté de l’animal et son côté singulier.
      Merci pour vos encouragements et votre soutien.

      Emeric

      • Hello Anne et Emeric,
        En fait, l’insecte qui illustre cet interview n’est malheureusement pas Glomeremus orchidophilus (j’ai donc retiré la légende) mais cette bête superbe surprise sur une feuille du parc de Ranomafana il y a quelques semaines m’a semblé illustrer parfaitement la passion de Sylvain.
        Merci pour vos messages.
        Evrard

  88. C’est la première fois que je peux suivre ainsi les aventures d’une expédition en direct, quel plaisir et que d’évocations séduisantes ! Les textes sont instructifs et bien troussés, les photos pleines de vie, merci !

  89. Bonjour à vous tous depuis Liverpool,
    sur les docks de la rivière Mersey, d’ou n’émerge pas le Yellow submarine,
    temps ensoleillé mais froid,

    Ah, le passage du bac….que de souvenirs…
    la ‘Makay nostalgie’ est bel et bien présente !

    Petites requêtes…
    Si vous allez faire un tour par les lacs et les palmiers,
    faites un petit clin d’œil à Brutus et Simone qui resteront les maitres de leurs eaux…
    Et si vous prospectez en foret sèche, mmm vivement le rat sauteur et les Brachytarsomys ! Bon et puis s’il est possible de ramener quelques tiques de crocos et serpents, et puces de rongeurs et autres mammifères, je suis preneuse !!!

    Aussi, la ‘créature’ est entre mes mains et disons qu’il serait bon de garder un œil sur les eaux quand vous allez vous baigner, peut être en trouverez vous d’autres…ce qui faciliterait son identification.

    D’ailleurs, j’attends avec impatience le rapatriement des premiers échantillons afin de les identifier et de vous dire ce qu’ils recèlent…

    Bonnes Aventures à vous tous, et profitez bien de la magie du lieu !

    Merci encore à tous, et en particulier à Evrard pour ce cadeau, bonjour a JP, Max, Johnny, Olivia, Viviane et tous ceux que j’oublie mais qui ont fait du voyage, un superbe voyage,

    Anne (alias Gazj)

  90. Je vois très bien de quoi vous voulez parler en évoquant les aléas du pays, à cela il va falloir en plus ajouter les aléas de la météo en pleine saison des pluies…

    Il y a un petit vent du Makay qui souffle sur Grenoble ces jours-ci, 17°C hier soir à 1h00 du matin, on s’y croit presque.

    Bon courage à tous, profitez, on suit le voyage heure après heure !

  91. Eh oui l’aventure commence ma jess ! Ton sourire en dit long, tu navigues au beau milieu de tes rêves, félicitation.
    Vie le moment présent rien d’autre n’est plus important !
    Om shanti

    Courage à toi et a toute l’équipe !

  92. Nous sommes vraiment impatients de vous lire tous, de rêver un peu et d’imaginer votre boulot. Qu’il soit bon et efficient! Bonne chance et faites avancer la science!

  93. Bonne mission à toute l’équipe, que la fièvre scientifique vous permette de trouver le rat sauteur géant et que le Makay puisse un jour devenir une aire protégée…

    Evrard, profites bien de cette nouvelle expé pour voir le Makay autrement qu’en décembre dernier, reposes toi bien si c’est possible (mais j’en doute). Au plaisir de te revoir vite et de grimper en ta compagnie ainsi que celle d’Emeric et Bérangère…

    See you soon

    • Merci Thomas pour tes encouragements,
      Nous allons faire le maximum pour que tes souhaits se concrétisent. L’équipe est très détendue ici, l’ambiance est excellente. C’est le grand départ demain matin. Quelques virages et nids de poule nous attendent… mais je crois que tu t’en souviens.
      Je suis certain d’en profiter autrement mais, comme toi, un peu moins de me reposer.

      Pour la grimpe au retour, ce sera avec grand plaisir.
      N’hésite pas à nous écrire régulièrement.
      Bye l’ami.

  94. Monsieur,
    tout d’abord mes plus sincères félicitations et voeux de réussite pour ce que vous avez entrepris là et qui je l’espère du fond du coeur, aboutira à la création de cette aire
    protégée que vous même et les scientifiques qui vous accompagnent appelez de vos voeux.
    Pardon pour cette petite « pique » à votre encontre mais je comprends mieux en vous lisant de quelle manière vous êtes organisés. En quelque sorte, vous êtes le fer de
    lance modeste mais ô combien efficace de cette magnifique entreprise où chacun à sa place et ses indispensables compétences.
    Pour être moi même un peu ornithologue, vous avez excité ma curiosité et me voilà satisfait. Je vois maintenant précisément de quel oiseau Il s’agissait.
    Quel magnifique aventure vous vivez là…Je m’ extasie régulièrement devant les reliefs incroyables de ce massif en le scrutant dans les moindres détails sur google
    earth. Quel fabuleux endroit… J’espère que vous y ferez des découvertes intéressantes, à même de susciter l’intérêt des autorités malgaches. Le contexte est difficile
    mais il faut continuer de se battre pour ce pays.
    J’ai bien l’intention de vous soutenir d’une manière ou d’une autre et en attendant je suis effectivement votre progression régulièrement sur votre blog. (auriez vous la
    possibilité de situer votre camp de base sur google earth ?)
    Bon courage, surprenez nous, continuez à faire de belle images en attendant avec impatience votre film en 3D.
    A bientôt,

    Alain Berthoud

    • Bonjour Alain,
      Un immense merci pour vos encouragements et votre intérêt pour notre projet. Nous venons de rentrer de mission dans le coeur du massif avec dans nos besaces un bon paquet de belles données pour la science et des images 3D à tomber parterre. Et nous repartirons dès jeudi prochain avec une nouvelle équipe et dans de nouvelles zones du massif pour compléter encore l’étude de cette somptueuse région. Je vous invite à nous suivre comme vous l’avez fait, il devrait y avoir encore quelques belles découvertes et quelques belles images, j’en suis sûr.
      Encore merci et une excellente année 2011 à vous.

  95. Bravo à tous, merci de partager ces grands moments ! Que d’émotions…
    Sacré Brutus !

    La bise à toi Jeanne, je savais pas que t’étais avec tous ces dingues de Sylvain (la moustache), Dany et Vince ! Salut à tous, bon retour chez vous ! Hâte de voir vos images 3D !

    Le Ben. (le machino d’en face, St Leu de la Réunion)…

  96. Madame,Monsieur

    C’est un Ami de Madagascar qui vous encourage dans cette formidable aventure !
    Mes deux enfants sont originaires de cette île enchantée, qu’il nous fut si dur de quitter aprés notre dix voyages là-bas…
    Je suis trés ému par votre mission, et vos découvertes, que je découvre en images splendides, et dont vous allez rapporter des traces magiques, j’en suis sur.
    Que le Ciel bénisse votre séjour et un bonjour spécial à Cyril, dont le père est un Ami.

  97. Merci pour cette superbe nouvelle.
    Est ce que quelqu’un pourrait nous donner les coordonnées GPS. Nous sommes un groupe de collègues qui souhaiterait y faire une expédition très bientôt malgré les pluies et les orages.

    Daniela

    • Bonjour Daniela,

      Je suis heureux de lire votre intérêt et votre enthousiasme pour ces grottes.
      A vrai dire, nous connaissons l’existence de cette grotte depuis un an déjà et nous avons délibérément choisi de ne pas donner les coordonnées GPS afin d’éviter les dégradations avant que nous ayons pu faire l’étude approfondie de ces peintures et avant que nous soyons totalement certain que le site est bien géré.
      Pour le moment, ce n’est toujours pas le cas, je ne peux donc pas encore vous les communiquer.
      Je ne peux que vous inviter à vous rendre dans le village de Beronono et de chercher à rencontrer Pierre Nambo et son frère Gaston qui, s’ils le souhaitent, saurons vous guider sur place.
      Bien à vous.
      Evrard

  98. bonjour,

    mon amical souvenir à Dany. Lui dire que la facture est enfin réglée et que je serai ravi d’une photo « GreenFacts » : il comprendra !! Bonne fin de mission !

  99. Salut à Tom et Axel ainsi qu’à toute l’équipe.Un grand merçi à celles et ceux qui ont tenu le journal de bord qui nous a permis de suivre presqu’au jour le jour cette étonnante expédition . Ode et « Virus »

  100. Samedi 11 décembre 2010, découverte de l’existence d’un « Journal de Bord » fonctionnel & régulièrement actualisé grâce à POC. J’aurais pu le découvrir le 20, ça aurait été beaucoup plus drôle, on est bien d’accord (mais c’est l’hiver, et je ne suis pas à 100% de mes capacités). Elodie, pense à enlever tes talons si tu montes dans la montgolfière, ça peut sérieusement endommager la nacelle (distraite comme tu es …). Si tu pouvais le lui rappeler, Tanguy …

  101. Aujourd’hui 11 décembre, c’est la saint Dany,
    Bonne fête Dany.
    On attend maintenant le retour. En espérant que les orages n’auront pas trop défoncés les pistes ! Ca peut pas être pire que chez nous avec la neige…
    Emmagasinez la chaleur, le froid vous attend quant à la neige, elle a causé pas mal de perturbations à Lyon d’abord, la semaine dernière puis en région parisienne cette semaine.

  102. nany je t’ai vu sur la photo, comment vas tu et ta cinébulle est elle sèche ?
    Quelle langue parlent-t-ils ? est-ce que tes amis vont bien ?

    bisou

    noé

  103. Bonjour Pierre
    Que d’aventures ! Je te charge d’un message pour Stephane dis lui que nous pensons tous les 4 très fort a lui et que nous attendons avec impatience son retour. Nous sommes sous la neige ! Très gros bisous a tous et a toi et Regine qui doit aussi suivre votre périple.
    Karine

  104. Bravo Erik pour la diplomatie avec le Roi ! Que d’os !Des 4X4 non seulement polluants mais défaillants ! Bises de l’équipe de Paris. J.P. Bourgeais

  105. Bon courage pour cette merveilleuse aventure!
    Des mystêres…ça n’est probablement que le début au coeur de ce milieu!!
    Vivement les images,
    Bravo et spécial biz à Grego!
    Nath

  106. Bonjour,
    Le récit que vous avez lu est exactement celui que j’ai écrit en sortant de cette belle journée de navigation sur la rivière Menapanda. Nous étions alors en simple exploration et non pas en mission scientifique. Nous n’étions que deux pour un repérage d’une zone particulièrement compliquée. Nous n’avions donc avec nous aucun ornithologue malheureusement.

    Mes compétences dans ce domaine sont très limitées, mais ce que j’ai vu ressemblait fortement (au moins en taille) à un vautour et avec la surprise de son décollage au dessus de ma tête, j’avoue ne pas avoir fait très attention à plus de détails. Pardonnez-moi cette approximation.

    Je viens donc de demander quel oiseau cela pouvait être à Jean-Jacques Randriamanindry, notre ornithologue ici au camp de base. Il m’a dit avoir vu hier un gros rapace (aussi gros qu’un vautour) du nom de Polyboroïde rayé au dessus du lac Anontsilahy. Sa description correspond à ce que j’ai vu.

    Merci de suivre cette aventure et de lire notre blog.
    Bien à vous,

  107. J’espère que vos soucis techniques seront réglés bientôt (mais que fait l’informaticien du groupe ? :-)
    on est impatient d’en savoir plus…
    Bon courage.
    Redox

  108. Salut, C’est agréable d’avoir des nouvelles fraîches, et de voir les bouilles de Batman et d’Elodie. Chers amis, je vous souhaite de bonnes obs naturalistes !

    Rémi

  109. courage,en 1955 je suis resté une année pour mon service militaire dans ce merveilleux pays,tristement abandonné !!!!! j’espère pouvoir avant qu’il ne soit trop tard faire un circuit dans toutes les régions et d’aures si possible que j’ai parcourues pendant cette année là;;; bravo les gars félicitations à Mathieu!!!

  110. Bravo Batman!
    Contente de voir que tu as l’air en forme et que tu fais des trouvailles. Le site a l’air magnifique. Yves demande comment tu cuis le bestiaux?
    Ici on est sous une bonne couche de neige et ça tient.
    A bientôt
    PS On part en Ousbékisthan à Pâques. Je ne sais pas si il y a des pipistrelles là-bas mais on regardera…

  111. Il parait que tu ronfles… C’est pas faux
    Pendant que vous transpirez nous on se gèle. La neige est arrivée et le froid aussi.
    Avez-vous rencontrez le Dr Livingstone ?
    Beaux vols

  112. plein de gros bisous à odile et eric
    j’espère que vous aurez ce message grâce à monsieur le satellite
    je suis impatiente d’avoir de vos nouvelles
    signé : le lémurien

  113. Un grand salut des généticiens et anthropologues qui viennent de revenir sur Tana après 10 jours sur le terrain :) Tous c’est super bien passé nous avons pu prélever plus de 70 échantillons de salive sur 6 villages. Les premiers résultats dans 6 mois eh oui c’est long :)

    Nous souhaitons une bonne continuation à toute l’équipe. En attendant de vos nouvelles sur le blog.

  114. J’espère que vos soucis techniques seront réglés bientôt (mais que fait l’informaticien du groupe ? :-)
    on est impatient d’en savoir plus
    Bon courage.
    Redox

  115. Allo Mada ? Allo Mada ? Nous recevez-vous ? Ici Bruxelles, Capitale de l’europe, temple des frites & succursale de l’absurde. On ne sait pas pour vous mais ici tout va très bien, je répète : tout va très très bien. Côté Belgique, entre des inondations hi-sto-ri-ques, l’augmentation du prix de la bière & l’absence presque définitive de gouvernement, on repart voter bientôt, en jet ski (pour les plus nantis) & à la nage (pour les autres).

    Côté français, vous allez être obligé de travailler jusqu’à 84 ans & les moins de douze ans seront désormais sommé de cotiser comme tout le monde, cochon qui s’en dédie.

    Voilà pour les nouvelles de la semaine.

    On espère que malgré tous les temps & tous les contretemps, cette expédition est à la hauteur de vos rêves, de vos savoirs, de vos folies & de toutes vos espérances & on vous souhaite un plein paquebot de fleurs incroyables.

    Spéciale Dédicasse à Dame Laudisoit de la part des espèces de trucs qui lui servent d’amis belges

  116. ..un message pour Florent Herry..
    ..tu vas bien les faire poiler les Eulemur Rubriventer avec ton rig 3D relief..
    ..bon courage l’ami et profites bien de cette EXCEPTIONNELLE aventure..

  117. « Pierre ?…Tu es toujours là ?…Ca t’intéresse ? »
    – Bien sur que ça m’intéresse ! J’finis mon BTS Gestion des Espaces Naturels et je te rejoins. On poursuit l’exploration du Makay, un peu d’escalade, un soupçon de spéléo, quelques prélèvements (scientifiques bien entendu) d’espèces inconnues, puis, on boucle le projet d’aire protégée. A l’année prochaine !!!

  118. Message pour ERIK GONTHIER:
    Quelques mots pour te souhaiter un très joyeux anniversaire! Les filles et moi, nous pensons très fort à toi et on espère que tout se passe pour le mieux.
    On attend impatiemment de lire les nouvelles de vos aventures.
    Bon courage à toute l’équipe, une grosse bise pour Odile.
    Anera, Ida et Hanaé

  119. Nous avons entendu parler d’événements politiques à Madagascar. Qu’en est-il ? Y a-t-il des répercutions à craindre sur l’expéditions.
    Un grand bonjour de Léa pour Cyril.

  120. Bonjour,
    M intéressant depuis plus de 10 ans à Madagascar ,plus particulièrement à l entomofaune de cette île , j aurais aimé savoir s il y a des entomologistes prévus dans l expédition et des spécialistes des papillons en particulier .Est ce que les résultats de l expédition seront accessibles et si oui comment se les procurer
    Cordialement
    R Vuattoux

  121. Message à Erik GONTHIER:
    Ravi d’avoir les premières nouvelles qui rendent l’avenir prometteur!
    Good Luck à toi et à toute l’équipe.
    Le courrier que tu avais signé en Septembre part, là où tu sais, le week-end prochain.
    Bien Amicalement de la part de l’équipe. Jean-Pierre BOURGEAIS

  122. Whaou, quel suspens !!! 3 jours sans news et nous voilà plongés direct dans cette aventure haletante ! On pense bien a vous tous, les Indianas Jones du Makay… Bon voyage!

  123. Courage, bientôt le camp de base… mais cela ne signifie pas le « repos » pour autant. Ici nous finalisons la logistique côté France. La petite équipe de renfort super motivée part donc bien ce dimanche en espérant arriver très rapidement ensuite dans le Makay.

  124. Me décide à vous laisser un message. Votre expédition est trop impressionnante. Surtout après tout ce que vous avez fait au mois de janvier. Mais pourquoi à cette période de l’année, puisque vous deviez savoir que c’était la période des cyclones.. Mais peut-être, est-ce intentionnel.

    Bon vent pour la prochaine expédition en novembre…

    Guy Auriaux, un retraité qui aurait bien voulu voir tout cela quand il était jeune… Mais vos photos sont de toute beauté!..

    • Bonjour Guy,
      Merci pour votre message, nous sommes heureux de savoir que nos images et aventures vous permettent de voyager et de vivre de bons moments.
      Pour répondre à votre question, nous voulions initialement partir en novembre parce que c’est le début de la saison des pluies et le mois le plus chaud. Évidemment, ce n’est pas le mois le plus agréable, ni le plus adapté pour accéder au Makay mais à cette période, c’est la floraison et les botanistes ont besoin d’une fleur ou d’un fruit pour pouvoir identifier une plante. Et qui dit fleurs, dit insectes, donc oiseaux…. C’est donc une période d’effervescence biologique particulièrement propice aux études naturalistes qui démarre avec la saison des pluies. Finalement, pour des raisons administratives, nous avons dû lors de la précédente expédition décaler notre départ à janvier ce qui finalement fût une bonne chose car la saison des pluies a eu quelques semaines de retard.
      Cette année, nous y serons bien mi-novembre en espérant que la pluie tombe et qu’il fasse le plus chaud possible. Si si!!
      Cordialement,

  125. Bonsoir,
    Sans vouloir harceler, cette histoire de Wumba est fort intrigante. Surement les études anthropologiques et ethnographique pourra préciser les choses.

    L’origine de cette population fait penser a l’histoire des Mikea au nord de Tulear qui ont apparemment fui pour les mêmes raisons.

    Ca me fait penser aussi a un travail que j avais lu concernant les tsingy de Bemaraha, les vazimba et les kabijo ainsi que les kalanoro et leurs relations. Ce travail permet en outre de faire une transition sur le comment. Comment conserver la biodiversité, les dispositifs qui permette une certaine conservation ou a l’inverse qui ont échoués. Fort intéressant et très bien documenté, ci joint le lien que j’ai retrouvé (mais vous connaissiez peut être): http://vertigo.revues.org/2255 (c’est un article de Cécile Bidaud Rakotoarivony et Mialy Ratrimoarivony, « Terre ancestrale ou parc national ? entre légitimité sociale et légalité à Madagascar », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement, Volume 7 Numéro 2 | septembre 2006, mis en ligne le 08 septembre 2006.)

    Si je me souviens bien, Mme Ratrimoarivony a d’autres publis intéressantes.

    Cordialement.

  126. Bonjour

    A la demande d’Evrard, voici quelques éléments que nous avons recueillis sur place à propos de ces fameux Wumbas. Ils n’ont rien à voir avec les Vazimbas, qui selon les récits peuplaient l’île à l’origine. Ces Wumbas semblent bien être des malgaches appartenant aux ethnies qui peuplaient la région du Makay au XIXème siècle qui ont fui devant l’avancée des colons. Ils se sont alors enfoncés dans les forêts et les zones les plus reculées de l’île, fuyant au maximum le contact avec les étrangers, se méfiant également des villageois. Ils ont alors repris un mode de vie proche de celui des chasseurs-cueilleurs mais se rapprochent des villages de temps à autre pour trouver de la nourriture. Ils vivent en groupes peu nombreux, probablement des structures familiales. Lors du séjour, nous n’avons pas observé leurs traces dans les secteurs que nous avons parcouru mais au village de Beroroha, nous avons croisé une femme, simple d’esprit pour les villageois, qui nous ont dit que c’était une Wumba qui avait maintenant rejoint le village.
    Je pense qu’une enquête ethnologique doublée d’une analyse anthropologique (et en particulier génétique), pourrait nous en apprendre davantage.

    Francis Duranthon

    • Bonjour,
      Pour répondre sur l’orthographe du mot Wumba, je ne me souviens pas l’avoir vu écrit donc il se peut que nous l’ayons écrit phonétiquement et que ça ne s’écrive pas de cette façon. La prononciation du W se fait comme en anglais. Peut être y a t-il une lettre malgache plus proche de cette sonorité. Merci pour vos éclaircissements en tout cas, c’est fort intéressant.

      En ce qui concerne la Dina, je ne permettrais pas de proposer une analyse pointue de l’efficacité de celle-ci. Je suis resté trop peu de temps dans ces villages du nord Makay. Mais si j’en crois les habitants, ils n’ont plus subi aucune attaque depuis qu’il ont mis cette Dina en place. Cela semble donc très bien fonctionner. Pour la faire respecter, ils ont recours à quelques hommes armés (un par village) qui se déplacent un peu partout, qui suivent les troupeaux parfois ou qui protègent les villages. Dans la partie nord, je ne saurais pas dire s’ils ont été volés ou voleurs, je penche plutôt pour la première solution. En revanche dans le sud, ils sont clairement volés et voleurs. Il y a une tension extrême entre les différents villages pourtant distants de seulement quelques kilomètres. Ils se volent les zébus réciproquement entre les villages de l’est Makay mais aussi avec les villages de l’ouest Makay tels que Mandabe. Nos porteurs ont fini par nous le dire en souriant comme s’il s’agissait d’un jeu, ce qui me fait penser qu’ils ne sont pas prêts d’arrêter. Mais sur le sujet, il est extrêmement difficile d’avoir des infos fiables, des réponses claires voire des réponses tout court. J’avoue que je ne comprends toujours pas vraiment comment cela fonctionne, ni pourquoi. Je souhaite y retourner bientôt et passer du temps dans les villages pour en savoir plus car je suis persuadé que les Dahalos sont ceux qui mettent le feu dans les endroits reculés du massif. En clair, ce sont eux qui sont en train de faire disparaître les derniers lambeaux de forêt primaire du Makay. Pour sauvegarder ces magnifiques montagnes, il faudrait donc commencer par trouver une solution au problème Dahalo dans la région.

      A propos des entrées possibles dans le massif, elles sont nombreuses. Tous les cours d’eau notamment permettent d’y pénétrer par l’est comme par l’ouest. La partie centrale du massif à la latitude de Mandronarivo est notamment la zone la plus facile à traverser pour rejoindre Mandabe à l’ouest. C’est la partie Nord qui est la plus difficile à pénétrer. Nous avons été bloqué par de trop nombreux et trop difficiles canyons lors de notre traversée sud-nord en 2007 et cette fois en février 2010 lors de notre tentative descente du nord au sud, nous avons vite été freinés aussi. Il reste donc une zone que je n’ai pu que survoler et qui semble être totalement infranchissable. C’est à dire qu’il doit être possible d’en remonter les cours d’eau mais impossible de passer de l’un à l’autre.

      Cordialement.

  127. Bonjour,
    Merci pour cette réponse extremement rapide pour l’occasion.

    1/ Effectivement il y a peu de commentaires et c est fort dommage. On a tous les jours ou quasi des infos de La Boudeuse en Guyane ou de JL Etienne et de son ballon pour des pseudo découvertes ou tout au moins des sujets battus et rebattus, plus trop de place pour les autres hors de tout battage mediatique et c est dommage. Proposez peut etre votre récit au concours Libevoyages (réservé aux moins de 28 ans, je crois) pour un affichage sur un quotidien populaire.

    2/ Le terme Wumba m’étonne d’autant plus que le w n’existe pas en langue malgache, a ma connaissance. D ou le rapprochement avec vazimba et la proximité des sons. Le terme m a d autant plus étonné que je ne l ai pas vu mentionné dans les études de socio ou anthropologues que j ai pu lire. Mais n’étant pas chercheur, juste curieux, j ai pu passer a coté.

    Kinoly (genre de fantomes), kalanoro, beaucoup d histoires de petits etres qui vivent dans les grottes en foret et qui volent du riz ou autre chose. Bcp de monde en ont vu mais rarement ceux qui les cherchent. Peut etre les wumbas en sont une déclinaison locale.

    Pour la prégnance du mystere a Mada, meme pour ce qui concerne les malgaches christianisés, voir sur youtube ou dailymotion, les videos du pasteur Mailhol et ses desenvoutements sur la piste de la montagne d’Ambondrombe pres d Ambalavao (un des sites majeurs de la culture malgache par ailleurs) par exemple.

    3/ N’ayant pas d’éléments ni sur les recensements de vols, ni sur les Dina des régions que vous décrivez, je n en dirai pas plus. Je sais juste que le probleme est tres pregnant et selon plusieurs sources en augmentation depuis la crise institutionnelle que traverse Mada. Je pense toutefois que vos conclusions sont un peu expeditives sur les comparaisons entre Beronono et Malaimbandy en ce qui concerne la gestion des vols par ces différentes communautés : la Dina est elle si efficace ? quel est son principe ? est ce une zone de voleurs ou de volés ? ne serait ce pas une zone de rassemblement des dahalos etc etc… les gens de Beronono s entretuent ils ou sont ils tués par des dahalos qui viennent d ailleurs etc…

    4/ Quand je vivais a Fianar, j entendais parler de russes qui avaient été explorer le massif par l est (Ikalamavony puis Fitampito puis le massif) pour y prospecter. Les paysans de l ouest de la matsiatra me ramenaient parfois du mercure qui suinteraient de certaines grottes de cette meme region.
    N est ce pas un point d entrée possible ? comme c est une zone tres peu anthropisée, peur des dahalos entre autres, ne serait il possible pour vous de tester aussi ces voies qui doivent receler aussi des enclaves de biodiversité protégées (peut etre que les observations aeriennes vous ont permis de confirmer que non, je ne sais pas). Juste une idée comme ca, peut etre totalement absurde.

    Encore bravo et bon travail
    cordialement
    ps : pas de probleme pour le reve en regardant le site, j en ai mon compte meme si j en demande encore

  128. Bonjour Rotsaka,
    Merci pour votre message qui mérite effectivement une réponse.

    1/ J’aimerais beaucoup répondre aux messages mais pour l’instant, nous en recevons bien peu. Nous avons eu un problème qui a empêché les visiteurs de laisser des commentaires durant l’expédition. Voilà qui explique en partie le peu de commentaires.

    2/ Il s’agit bien de Wumbas qui sont supposés vivre reclus dans les canyons du Makay. Les habitants des villages alentours disent ne les avoir jamais vus car les Wumbas ne sortiraient du massif que la nuit mais ces mêmes villageois nous ont assuré qu’ils avaient souvent remarqué des vols de riz ou d’autres denrées accompagnées de traces de pas de petites tailles. Nous avons posé de nombreuses questions à ce sujet aux villageois et l’anthropologue Francis Duranthon devrait pouvoir apporter quelques éléments de réponse sur l’origine et la réalité de ce peuple. Je vais l’inviter à vous répondre.

    3/ Les tombes non fady dont nous parlons ne sont pas celles des Wumbas (qui ne seraient d’ailleurs probablement pas visibles) mais des Sakalava, ethnie habitant autrefois la région du Makay et qui a été chassée par les Bara.

    4/ J’avoue que mon message « le dernier jour en brousse » était peut être un peu rapide et source de malentendu. Je sais bien que les Dina ne sont pas propres au village d’Ankerika et qu’elles sont utilisées dans tout le pays. Ce que je souhaitais souligner, c’est la différence de traitement du problème Dahalo entre les villages du nord Makay (Sakalava) et les villages du sud Makay (Bara). Les uns ont cherché à enrayer le fléau et il a suffit qu’ils décrètent une Dina pour le phénomène s’arrête. Alors que les autres continuent à se voler des zébus mutuellement et vont jusqu’à s’entretuer (un des jeunes du village de Beronono que j’avais embauché en 2007 comme porteur a été assassiné en octobre dernier à Beroroha). La bonne nouvelle, c’est qu’il existe au moins cette solution de la Dina. Encore faut-il qu’ils aient le désir d’arrêter.

    5/ Je prends note de vos remarques concernant le site. Sachez que nous mettrons très vite le sujet ADN en ligne dans la rubrique le « coin des médias » et que si d’ores et déjà vous pouvez retrouver des photos et vidéos dans la rubrique « galerie », nous comptons bien dans les jours à venir offrir beaucoup plus de contenu visuel.

    Merci encore pour ce message.
    J’espère que nos images vous permettront de continuer de rêver.
    Bien cordialement.

  129. Bonjour,
    Je vois que généralement il n’y a pas de réponses aux commentaires, ce qui peut être n’encourage pas a en envoyer. Dommage.

    Trois petites remarques sur des points qui me paraissent inexacts ou tout au moins qu’il convient de préciser :
    – vous parlez de Wumbas comme un peuple inconnu. Personnellement je n ai jamais entendu parler de ce peuple. N’est ce pas des Vazimbas dont vous auraient parlés les villageois ? Ces derniers seraient pour résumer des proto malgaches repoussés aux marches du royaume merina et qui auraient acquis un statut mythique malgré une base historique reconnue par bcp d’historiens. Il m’étonne que leurs tombes ne soient pas fady car bcp de fady sont associés à des vazimbas. La consonnance similaire me fait pencher pour le vazimba plus que pour le kalanoro, pour l’occasion mythique, hominoide légendaire type big-foot a la malgache.
    – les Dina (conventions, mot malgache d origine arabe) sont courantes et la région de sakaraha a d ailleurs été le site d une dina d envergure dans les années 60. Mais des Dina sont régulièrement évoqués en cas de vols. Ce n est pas propre au site que vous avez traversé et les gens du sud du massif doivent etre au courant.
    – Sakalava signifie plutot grande vallée ou large vallée que « nouveau » (source Lombard), c est la population de la cote ouest pour résumer largement.

    Sinon magnifiques photos (mais pas assez) et textes malheureusement trop courts, on aimerait en lire plus. J’ai raté ADN hier soir, dommage. Je voulais voir plus d’images de cette région qui me fait rêver depuis près de 10 ans.

    Bonne continuation.

  130. Je suis tombé sur le site par un heureux hasard. Vraiment je vous envie d’avoir pu visiter ces lieux et quand vous parlez d’endroits visités par le feu cela me fait mal de savoir que si on ne fait rien pour préserver ces lieux magiques d’ici quelque temps il n’en restera plus rien.J’espère de tout cœur vous ne seriez pas les derniers à avoir vu le Makay dans son état encore un peu vierge.
    Merci,merci beaucoup de m’avoir fait rêver le temps de lire vos aventures.